Le deal Google-Motorola, c’est définitivement bouclé.
C’est Larry Page, CEO et co-fondateur du groupe Internet, qui prend le temps de faire le point dans une contribution blog du jour.
Il a fallu du temps pour apaiser les principales autorités de régulation économique (Etats-Unis, Union européenne et Chine plus récemment).
Alors que l’annonce de la méga-opération de croissance externe remonte au 15 août 2011.
Rappelons le montant de la transaction : 12,5 milliards de dollars.
Le groupe Internet de Mountain View acquiert un équipementier pionnier dans les télécoms qui a embrassé la cause de l’OS Android pour ses smartphones et qui dispose d’un joli portefeuille de brevets (17 500 dont 15 000 dans la téléphonie mobile).
En prenant d’assaut Motorola, Google justifiait ce rapprochement au nom de la défense de son écosystème relatif à son système d’exploitation mobile.
Alors, quelles sont les prochaines étapes du duo officiellement constitué ? Larry Page annonce que Sanjay Jha, CEO de Motorola Mobility, a démissionné.
Il est remplacé par un « Googler » Dennis Woodside qui a développé le business du groupe Internet dans la zone du Moyen Orient, de l’Afrique, de l’Europe de l’Est, de la Russie et plus récemment du continent américain.
« J’ai confiance en Dennis et l’équipe de Motorola pour créer la nouvelle génération de terminaux mobiles qui amélioreront la vie des gens pour les années à venir », déclare Larry Page.
Reste à savoir comment Google compte intégrer (ou désintégrer) Motorola avec ses 20 500 employés et ses 97 implémentations dans le monde.
Que va faire la firme Internet avec la division set top box de l’équipement (qui apparemment ne l’intéresse pas) ?
Elle devra également digérer 5,3 milliards de dollars de dettes accumulées par Motorola au cours des cinq dernières années.
La phase de « rationalisation » arrive inexorablement.
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