Nokia n’en démord pas : Asus et Google se sont rendus coupables d’une infraction à sa propriété intellectuelle sur un brevet technologique qu’exploiterait illicitement la nouvelle tablette Nexus 7.
Elle a été présentée la semaine dernière lors de la conférence I/O de Google.
Le constructeur finlandais s’estime seul dépositaire avéré dudit brevet, relatif au standard Wi-Fi 802.11 et soumis au régime de la licence FRAND (Free, Reasonable and Non-Discriminatory) car jugé essentiel.
A cet égard, Nokia est tenu d’en concéder les droits d’exploitation selon des termes raisonnables et à des prix compétitifs
Mais cette universalité conciliante en apparence ne saurait dispenser Asus et Google de s’acquitter de la somme, même symbolique, dont ils sont redevables, selon un porte-parole de Nokia.
« Nous avons déjà passé des accords de licences avec plus de 40 sociétés, dont de nombreux fabricants de terminaux mobiles. Il est donc légitime que les deux dissidents, non encore inscrits dans nos registres, s’alignent sur nos exigences en la matière« , résume l’intéressé dans les colonnes de The Inquirer.
Il semble qu’un recours en justice soit pour l’heure à exclure.
Nouvelle arme fatale de Google, la Nexus 7 marque l’entrée du géant sur le marché des tablettes numériques.
Asus la distribuera en Europe pour 249 euros TTC, contre 199 dollars aux Etats-Unis, où les prix s’entendent néanmoins hors taxes.
Quelque deux fois moins onéreuse qu’un Nouvel iPad dans les faits, plus puissante que l’Amazon Kindle Fire sur le papier grâce à un processeur ARM quadricoeurs, cette ardoise grand public embarquera en natif l’OS Android Jelly Bean 4.1, sa dictée vocale améliorée, son clavier virtuel retravaillé, etc.
Sa version standard à 16 Go de mémoire interne (capacité non extensible à défaut d’un port microSD) s’inscrira dans la logique du projet Kai, lancé à l’initiative de Nvidia, et qui vise à démocratiser les processeurs de dernière génération sur les terminaux mobiles à bas prix.
La plate-forme Google Play en constituera le pilier auprès du consommateur, qui aura par ce biais accès à un écosystème d’applications doublé d’un catalogue musical et d’une offre de vidéo à la demande.
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