Google One Pass : un système d’abonnement pour contrer Apple

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Google, à la suite d’Apple, a lancé One Pass, son service de vente en ligne de journaux pour les éditeurs de presse. Avantage : la commission prélevée par Google est de 10%, contre 30% pour Apple.

Après Yahoo Livestand, et Apple (via l’App Store) c’est le géant américain Google qui a lancé hier, 16 février, One Pass, «un service de vente en ligne destiné aux éditeurs de presse », souligne Silicon.fr.

Cette plate-forme accessible depuis tout type de support (téléphone mobile, ordinateur, ou encore tablette) va permettre aux éditeurs de journaux ou de magazines de proposer du contenu en ligne.

Ils pourront définir leur propre modèle économique et ainsi choisir entre l’abonnement, la vente d’articles à l’unité ou encore mettre à disposition gratuitement du contenu pour leurs abonnés papier.

Enfin ils pourront également proposer des offres ciblées pour leurs clients grâce à certaines informations personnelles qui seront mises à leur disposition.

Selon Philippe Colombet, directeur de Google Actualités France, ce système « est une étape dans la valorisation de l’information payante, c’est une plate-forme technologique pour faciliter ces micro-paiements aussi bien pour l’éditeur que pour l’internaute ».

En France, Le Nouvel Observateur est le premier titre de presse à tester One Pass. Mais des partenariats ont également été conclu à l’étranger avec Tomorrow Focus, Gruner&Jahr, Axel Springer en Allemagne, Prisa en Espagne et Rust Communications aux Etats-Unis. Et à ce jour, One Pass est aussi disponible en Italie, au Royaume-Uni et au Canada.

Pour attirer les groupes de presse et concurrencer Apple, Google a décidé de pratiquer des tarifs beaucoup plus attractifs. L’outil technologique est donc gratuit pour les éditeurs. En revanche, la firme de Mountain View prélèvera 10% de commission sur chaque transaction contre 30% pour la firme de Cupertino.

Mais étant donné que One Pass est disponible sur toutes les plates-formes, Google pourrait générer plus de profits puisque Apple ne percevra des recettes que pour les transactions réalisées sur ses terminaux maison.

L’ère du «tout gratuit» sur Internet semble donc connaître un tournant majeur avec le développement de ces plates-formes de diffusion ouvrant l’accès à un modèle économique en ligne potentiellement viable pour la presse.

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