Nom : Project Fi. Nature : offre de téléphonie et d’Internet mobile. Particularité : n’est pour le moment accessible que sur invitation, aux Etats-Unis, pour les seuls possesseurs d’un smartphone Nexus 6.
Ainsi peut-on décrire le service lancé ce 22 avril par Google. La multinationale n’exploite pas d’infrastructure en propre : elle exerce en tant qu’opérateur mobile virtuel (MVNO), sur les réseaux cellulaires de Sprint et T-Mobile, respectivement troisième et quatrième opérateurs du pays.
Pour 20 dollars HT par mois, les clients bénéficieront de l’illimité pour les appels et les SMS en local, ainsi que les textos vers l’international. Le tout sans engagement, ni frais de résiliation.
C’est sur la data que l’offre se distingue. Non pas tant par sa tarification de base (10 dollars par Go de données consommé), mais par le remboursement des utilisateurs au prorata de l’enveloppe non utilisée dans le mois : à titre d’exemple, 5 dollars seront restitués à quiconque ne consommera que 500 Mo sur un forfait 1 Go.
L’offre se veut aussi « flexible » dans l’autre sens : le mobinaute définit son budget et est averti lorsqu’il est près de le dépasser. Mais il peut continuer à utiliser l’Internet mobile à débit non réduit, au tarif indiqué (10 dollars par Go). Le supplément sera simplement ajouté sur la facture.
Ce modèle basé sur le remboursement de la data non consommée rompt avec les offres des opérateurs locaux, qui proposent – comme c’est le cas en France – des volumes de données forfaitaires que les clients n’utilisent pas nécessairement dans leur totalité tous les mois, alors que le prix reste le même (bien qu’il existe dans certains cas des options de report d’un mois à l’autre).
Les accords avec Sprint et T-Mobile avaient été signés en début d’année. Les communications basculeront automatiquement entre les deux réseaux selon la qualité du signal.
Google garantit une couverture 4G essentiellement dans la partie est des Etats-Unis : Floride, Louisiane, Ohio, New York, Caroline du Nord… Le groupe Internet s’appuie aussi sur un million de points d’accès Wi-Fi « certifiés » et associés à un système de chiffrement des données, transmise par un VPN (réseau privé virtuel).
Côté utilisateur, tout est centralisé dans l’application Hangouts, à laquelle on associe son numéro de téléphone. Il devient ainsi possible de passer des appels et d’envoyer des textos depuis un smartphone, une tablette ou un PC (les conversations étant synchronisées entre ces différents appareils).
A première vue, Google ne rivalise pas encore avec les autres MVNO d’un point de vue tarifaire. Mais c’est l’occasion de mettre en avant ses services, tout en établissant des jonctions avec la gamme de terminaux Nexus vendue en marque blanche. Et le modèle tarifaire à la consommation garde un attrait : il permet aux mobinautes de ne pas s’engager dans des dépenses élevées, a fortiori s’ils utilisent peu de data.
Google aurait déjà des vues sur l’international. Des discussions seraient en cours avec l’opérateur Hutchinson Whampoa, à en croire le Wall Street Journal. Une exploitation des câbles sous-marins qui interconnectent les data centers de la firme n’est pas à exclure. Il faudra également surveiller le projet Loon, entré en phase industrielle avec ses antennes-relais placées sur des ballons atmosphériques.
Crédit photo : George Dolgikh – Shutterstock.com
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