PayPal s’est fait une place sur le Play Store.
La solution de paiement électronique exploitée par la filiale d’eBay est désormais utilisable pour acheter des applications et des contenus numériques dans 12 pays : Allemagne, Autriche, Belgique, Canada, Espagne, États-Unis, Finlande, France, Irlande, Italie, Pays-Bas et Royaume-Uni.
Son intégration reste partielle. Il n’est, en l’occurrence, pas possible de passer par PayPal pour régler des appareils (smartphones et tablettes Nexus, clé Chromecast, ordinateurs portables Chromebook) ou des accessoires (housses, étuis, chargeurs). Pour autant, il s’agit là d’une décision surprenante de la part de Google, qui dispose de son propre service de paiement électronique : le Wallet, intégré à de nombreux services du groupe Internet et implanté dans le commerce physique aux Etats-Unis via la technologie sans contact NFC.
Mais en acceptant les transactions via PayPal, Google s’ouvre potentiellement à une plus large clientèle : la plate-forme américaine revendique plus de 100 millions de comptes actifs, une présence sur 190 marchés et plusieurs centaines de millions de dollars brassés chaque jour. A l’inverse, Google ne communique pas sur l’utilisation de son porte-monnaie électronique, quand bien même les jonctions se multiplient, notamment avec Gmail et cette fonction de transfert d’argent par messagerie.
Outre PayPal, Google Play accepte les cartes-cadeaux et les cartes prépayées, mais aussi les cartes de paiement : Visa, Mastercard, AmericanExpress et Discover pour les transactions en dollars ; Visa, Visa Electron, MasterCard et JCB dans les autres devises. Dans une vingtaine de pays, le client peut opter pour une facturation directe par l’opérateur. En France, c’est le cas avec SFR, Bouygues Telecom et Orange. Le programme s’est récemment étendu à Taïwan, en Thaïlande et à Singapour.
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