Google+ suscite les soupçons de la FTC

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Il incombe à la Federal Trade Commission de déterminer si Google s’est rendu coupable d’abus de position dominante en favorisant son réseau social dans les résultats de requêtes adressées à son moteur de recherche.

Google est dans le collimateur de la Federal Trade Commission (FTC). L’organe américain chargé de la régulation antitrust devra déterminer si le moteur de recherche s’est rendu coupable d’abus de position dominante en matière de référencement.

Des soupçons initiaux à l’encontre de la firme de Mountain View se sont fait jour en juin dernier, à l’occasion du déploiement de la version bêta de Google+.

Depuis lors, il apparaît que les profils et contenus publiés sur ce réseau social aux 50 millions de membres sont systématiquement mis en avant aux dépens des autres réseaux sociaux, indépendamment de la requête qu’adresse tout utilisateur détenteur ou non d’un compte Google.

La récente intronisation de la fonction « Search Plus Your World », censée adjoindre aux pages traditionnelles de résultats des encarts d’autant plus pertinents qu’il sont personnalisés en fonction de l’internaute, laisse craindre la relégation au second plan de Facebook, Twitter et consorts.

Pour sa défense, l’incriminé évoque un service rendu aux consommateurs. Autrement évocatrice, l’enquête approfondie de Search Engine Land accouche de conclusions plus accablantes : « Google Search semble déprécier tout ce qui n’est pas sur Google+« .

En outre, quand bien même l’on se livre à l’exercice de la navigation anonyme (un mode de confidentialité notamment disponible via le Chrome), Google Plus s’octroie systématiquement les premiers rôles, à l’encontre d’une neutralité pourtant universellement prônée en matière de référencement.

Cette enquête de la FTC fait d’ailleurs écho aux interrogations de la Commission européenne, instigatrice d’une procédure similaire.

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