Google, apporteur d’affaires pour les éditeurs de presse ?
Le groupe Internet semble aborder la relation sous cet angle, après des années de conflit qui l’ont, entre autres, vu fermer son agrégateur d’actualités en Espagne*.
Il avait reconnu, cet été, avoir amorcé une expérimentation avec des médias américains exploitants de paywalls, c’est-à-dire de systèmes qui limitent le nombre d’articles accessibles gratuitement aux internautes.
Pour l’heure, ces médias doivent laisser, chaque jour, au moins trois contenus en accès libre via Google Search, sous peine d’être pénalisés pour le référencement dans le moteur de recherche.
Cette obligation pourrait sauter, les éditeurs ayant la possibilité de choisir combien d’articles ils laissent en accès libre.
Bloomberg, qui s’était fait l’écho de ces tests, avait aussi affirmé que Google envisageait d’exploiter ses données et ses algorithmes pour aider les médias à recruter des abonnés – tout en faisant, pour le paiement, la jonction avec sa base de numéros de cartes bancaires.
La multinationale avait tempéré ces propos, assurant n’en être « qu’au tout début » de la démarche.
Elle a fait de même ce week-end face aux déclarations du Financial Times.
Après un entretien avec le directeur de l’activité « News » Richard Gingras, le quotidien financier a expliqué que les éditeurs de presse pourraient avoir à reverser jusqu’à 30 % des revenus associés aux abonnés recrutés grâce aux outils de Google – sur le modèle de ce qui se fait avec les annonceurs sur AdSense.
Du côté de Google, on clame que ce chiffre est « totalement faux » : le projet n’en est qu’au commencement et « aucun accord n’a encore été conclu avec les éditeurs » sur le volet des revenus. La part qui leur sera reversée sera néanmoins « très généreuse ».
* On aura noté que la version new-look de Google Actualités lancée fin juin fait l’impasse sur les extraits d’articles, ceux-là même pour lesquels l’UE envisage de taxer les plates-formes Internet… sur le modèle de la taxe instaurée en Espagne.
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