Google compte poursuivre ses opérations de croissance externe. Dans un document transmis à la SEC fin 2013, le groupe Internet déclare qu’il aura besoin d’une fourchette de 20 à 30 milliards de dollars pour acquérir des sociétés technologiques à l’international, conformément à sa feuille de route pour son développement.
En 2013, la société a dépensé 1,4 milliard de dollars pour 20 acquisitions stratégiques (dont un milliard pour intégrer Waze , spécialiste de la cartographie sociale par GPS). Google prévoyait aussi un deal à 3 ou 4 milliards de dollars qui ne s’est finalement pas concrétisé. Mais la cible n’est pas identifiée dans les éléments transmis à la Securities and Exchange Commission, relève MarketWatch.
L’organisme chargé du contrôle de la Bourse et des transferts financiers aux USA veut en savoir plus sur la manière dont Google compte exploiter ce trésor de guerre hors des Etats-Unis. Sur les 60 milliards de dollars de cash dont dispose Google, une proportion de 35 milliards est localisée à l’étranger.
Dans sa réponse datée du 20 décembre 2013, Google précise ainsi que ce magot correspond à « une part importante de l’expansion future » de la compagnie. C’est sa capacité d’auto-financement en vue d’acquisitions futures.
Pour 2014, Google a déjà procédé au rachat de Nest (pour 3,2 milliards de dollars) dans les objets connectés. Google ne cache pas son intérêt pour l’essor de ce marché, quitte à l’associer à son core business : la publicité. Dans sa lettre, la firme Internet de Mountain View précise : « D’ici quelques années, nous et d’autres entreprises pourrions fournir des publicités et d’autres contenus sur des réfrigérateurs, des tableaux de bord de voitures, des thermostats, des lunettes et des montres, pour ne citer que quelques possibilités. »
Pourquoi laisser un tel magot hors des Etats-Unis, où se trouve le siège social de Google ? Cela sent « l’optimisation fiscale » (pratiques à rapprocher de celles d’évasion fiscale). Placer cet argent hors du territoire américain permettrait de contourner la fiscalité locale sur les bénéfices des entreprises.
Mais, régulièrement, Google est rattrapé au collet par les mécanismes fiscaux employés. Ainsi, en France, Google a reçu une notification de l’administration fiscale qui lui reproche de cacher une partie de ses véritables revenus générés. Cela risque d’aboutir à un redressement dans la fourchette 500 millions – 1 milliard d’euros. Ce qui reste à confirmer en l’état actuel.
Dans un entretien accordé au Parisien en date du 12 mai, Nick Leeder, Directeur général de Google France, déclare que sa société « ne contourne pas la fiscalité française ». « Ce ne sont pas les entreprises qui font la loi. Mais le moment est peut-être venu de réformer le droit fiscal en Europe afin qu’il soit plus clair et plus harmonisé. »
Quiz : Que savez-vous de l’évasion fiscale des géants de l’Internet ?
(Crédit photo : EM Karuna pour Shutterstock)
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