Google purifie son navigateur Chrome
Google met à jour son navigateur Chrome 16 et corrige quelques vulnérabilités, dont l’une, liée au blocage des contenus jugés frauduleux, engendrait des plantages systématiques.
Mise à disposition des clients Windows, Mac et Linux, la nouvelle version stable de Google Chrome (16.0.912.7) corrige quelques vulnérabilités, dont quatre de haute importance et une cinquième jugée critique de par les plantages systématiques qu’elle occasionnait.
En l’occurrence, le navigateur tournait nécessairement de l’oeil si l’utilisateur avait le malheur d’actualiser une page HTML préalablement bloquée en vertu d’un contenu jugé frauduleux ou prétendument nuisible à l’intégrité du système.
Conformément à la politique de Google à ce sujet, le dénommé Da Silva s’est vu octroyer la généreuse somme de 3133 dollars pour avoir signalé ce bogue.
Des quatre autres failles répertoriées, deux avaient trait aux DOM, acronyme des Documents Object Models, interfaces de traitement de contenus XML. Leurs découvreurs respectifs ont chacun engrangé plus d’un millier de dollars.
Fort d’un rythme soutenu de mise à jour, Chrome en est à sa seizième version majeure. Sa précédente mouture est parvenue à surpasser Internet Explorer et Firefox pour s’installer aux sommets de la hiérarchie, en qualité de butineur le plus utilisé au monde.
A l’appui d’une kyrielle de fonctionnalités telles que la gestion de comptes d’utilisateurs multiples et le support avancé de la VoIP en temps réel via la technologie WebRTC, Google prend la mesure d’un marché dont il semble désormais détenir les cartes.
Quoique il y ait bien, pour ternir l’homogénéité d’un tel tableau, ces pratiques douteuses qui visaient à faire remonter artificiellement le PageRank de Chrome et qui ont valu à la firme de Mountain View de pratiquer l’art de l’auto-punition.