Société américaine éditrice de logiciels de bureautique pour smartphones et tablettes, Quickoffice est désormais propriété de Google.
La firme de Mountain View a flairé le filon et s’est engouffré dans la brèche pour enrichir l’écosystème applicatif qui gravite autour de son OS Android.
Le montant de cette transaction n’est pas connu. La démarche impliquera néanmoins un transfert intégral de technologies.
Google compte intégrer les solutions de Quickoffice en standard dans son système d’exploitation mobile, pour en faire à terme le pilier d’un environnement logiciel apte à adresser la problématique de la consumérisation ou BYOD (Bring Your Own Device).
L’entrée de plain-pied dans l’ère du post-PC impose une dimension de productivité sans frontières, alors que l’émergence des ardoises numériques se conjugue à la démocratisation des smartphones et des usages qui en découlent.
Ecrans plus grands, généralisation des claviers amovibles, stations d’accueil et autres éléments optionnels garants d’une meilleure intégration au poste de travail… ne fait guère défaut qu’un ensemble applicatif cohérent.
Sous la houlette de son CEO et cofondateur Alan Masarek, Quickoffice a suivi cette tendance jusqu’à réunir sous son aile quelque 400 millions d’utilisateurs qui ont notamment salué une compatibilité avec les formats ouverts, mais aussi propriétaires, en l’occurrence ceux de Microsoft.
En quinze ans d’exercice, la société a levé 28,5 millions de dollars, dont un tour de table initial à 7 millions de dollars, mené en 2005 avec le concours de Mayfield Fund, Advantage Capital Partners et Shepherd Ventures.
Sa suite bureautique éponyme embarque en outre des fonctionnalités avancées de synchronisation et partage via les espaces de stockage en ligne de nombreux prestataires tels Box, Dropbox, Evernote, Google Documents, SugarSync et MobileMe (Apple).
Une version Pro affichée à 14,99 dollars y adjoint un correcteur d’orthographe multilingue, l’annotation de fichiers PDF, la prise en charge des archives Zip ou encore des fonctions de publication par messagerie électronique.
Google promet une transition en douceur pour les 400 millions d’utilisateurs recensés et indique travailler sur « une expérience plus intuitive« .
Crédit image : ©-Liv-Friis-larsen-Fotolia.com
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…