Rapprochement vis-à-vis de Chrome OS, téléphonie mobile sur les marchés émergents, santé/bien-être via le « wearable computing », salon numérique avec les Smart TV, incursion dans l’automobile connectée : la soirée d’inauguration de la conférence Google I/O 2014 a offert une perspective large sur l’avenir d’Android.
Les développeurs n’ont pas été en reste : Google a profité de l’occasion pour officialiser le rachat d’Appurify. Fondée en 2012, cette société californienne – basée à San Francisco – édite une plate-forme destinée à tester et à optimiser des sites et applications mobiles en simulant leur fonctionnement dans des conditions réelles. C’est-à-dire sur un terminal précis (plusieurs centaines figurent sur la liste de compatibilité), avec une configuration système donnée, un niveau défini de connectivité réseau, une certain quantité de mémoire vive disponible, etc.
Proposée sur un modèle freemium avec un socle de base gratuit et des extensions payantes, l’offre sera progressivement intégrée dans la suite d’outils que Google propose aux développeurs… tout en restant néanmoins accessible indépendamment. Dans tous les cas, elle devrait permettre de lutter plus efficacement contre ce phénomène de fragmentation qui touche l’écosystème Android.
L’hétérogénéité de cet univers est reflétée tous les mois lors de la réactualisation des tableaux de bord de l’OS mobile. Obstacle en matière de sécurité et de compatibilité applicative, elle est essentiellement due à la multiplicité des versions d’Android encore sur le marché (moins d’un terminal sur dix exploite la dernière version du système). Mais aussi aux tailles et résolutions d’écran, de plus en plus nombreuses à mesure que l’offre se décline entre smartphones, tablettes, ordinateurs, Smart TV et objets connectés comme les smartwatches.
Appurify présente également une particularité : celle de pouvoir simuler en temps réel des conditions particulières de connectivité. C’est l’un des arguments qui lui ont valu de lever, en deux ans d’exercice, un total de 6,3 millions de dollars avec le concours de la branche capital-investissement de Google ainsi qu’une brochette de fonds privés (Data Collective, Radar Partners, Foundation Capital…) et de business angels.
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Crédit illustration : Palto – Shutterstock.com
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