Google renouvelle l’experience de recherche d’images
Google propose de nouvelles fonctions dans son outil de recherche d’images et introduit une nouvelle offre publicitaire « à la AdWords ».
Google a passé un sérieux coup de peinture de à Google Images.
Les fonctions de son service de recherche d’images ont été améliorées et, désormais, une offre publicitaire y est associée.
Lancé en 2001, Google Images indexe désormais 10 milliards d’images (le milliard avait été dépassé en 2005).
« Ce n’est pas qu’une question de quantité » , explique Nate Smith, en qualité de Manager Product pour Google Images, dans une contribution blog en date du 20 juillet. « En une décennie, nous nous sommes appuyés sur les sciences informatiques afin de rendre le service plus rapide et plus facile à utiliser afin de trouver la bonne image. »
Que propose cette nouvelle version qui ressemblerait à s’y méprendre au concurrent Bing Images de Microsoft ?
Tout d’abord, les résultats d’une recherche sont proposés sur une seule page, sans sous-titres.
Les images s’affichent désormais presque côte à côte afin d’offrir un effet visuel plus dense.
Une seule page peut désormais exposer jusqu’à 1000 images en scroll.
La résolution originale de l’image est indiquée avec une mention du site source en surimpression lorsque l’on clique sur le résultat.
Autres nouveautés repérées : le cliché peut s’afficher en plein écran tandis que le site d’origine apparaît en arrière-plan.
Google Images propose aussi de supprimer les cadres des photos.
En revanche, le service a fait le choix de ne plus exposer les images animées.
Parallèlement aux nouvelles fonctions, Google Images introduit un volet business avec Image Search Ads.
Ce nouveau format publicitaire est en fait un prolongement d’AdWords (programme de liens sponsorisés de Google).
Il permet d’intégrer une petite image au contenu publicitaire de l’annonceur.
Selon la contribution blog de Nate Smith, la nouvelle version de Google Images fera son apparition dans ses déclinaisons locales « dans les prochains jours ».
Apparemment, la France n’en bénéficie pas encore.