Une surdose de commentaires indésirables a valu à Mozilla une sanction sans appel de la part de Google : la désindexation.
Quand bien même elle ne concerne qu’une page Internet déréférencée manu militari du moteur de recherche, la procédure sonne comme une piqûre de rappel à l’adresse des webmestres, invités à garder l’oeil sur le contenu généré par les utilisateurs (UGC).
Mozilla en a pris acte : l’un de ses blogs hébergés, en l’occurrence celui du dénommé Rafael Espindola, abritait pas moins de 12 Mo de spam répartis en 21 169 messages non modérés.
Mis dans la boucle, Christopher More, responsable de la production Web au sein de la Fondation, a dû prospecter pour déterminer quelle était la page problématique, Google s’étant montré bien peu disert à cet égard dans son message d’avertissement.
L’intéressé s’est d’abord enquis de la situation sur les forums officiels de groupe de Mountain View, qui lui a fait mention dudit blog, mais aussi de certains descriptifs d’extensions Firefox – non désindexés, mais à modérer d’urgence.
Comme le note Search Engine Land, un cas similaire s’est appliqué le mois dernier à la BBC, qui a vu l’une de ses pages déréférencées pour un motif : trop de rétroliens entrants.
Google communique peu quant à ses pratiques de filtrage du spam, pour ne pas mettre la puce à l’oreille de ceux qui en sont les auteurs. Mais depuis quelque temps, la transparence prime, avec de nouveaux tutoriels.
Ainsi que diverses recommandations. En premier lieu, utiliser une liste noire et permettre aux utilisateurs de signaler eux-mêmes des éléments indésirables.
Dans la mesure du possible, la modération manuelle des commentaires est recommandée, au même titre que la méthode « captcha », qui consiste en la saisie de chaînes de caractères aléatoires pour valider la publication.
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