À l’été 2015, Google et Sanofi annonçaient leur intention de combiner leurs expertises respectives pour travailler sur le traitement du diabète.
Cette collaboration se concrétise avec la constitution officielle, en date du 12 septembre 2016, d’une coentreprise baptisée Onduo et détenue à parts égales par les deux groupes, qui investissent chacun 248 millions de dollars.
Sur le papier, c’est une affaire de filiales : Aventis du côté de Sanofi et Verily Life Sciences du côté d’Alphabet, maison mère de Google.
Dans un premier temps, l’entreprise se concentrera sur le diabète de type 2, précédemment appelé diabète non insulino-dépendant ou diabète de la majorité. Résultant en grande partie d’une surcharge pondérale et de la sédentarité, il concerne environ 90 % des 422 millions de personnes atteintes de diabète sur la planète, selon les chiffres de l’OMS.
Un objectif : développer des solutions intégrées associant dispositifs médicaux, logiciels, traitements et soins pour faciliter la prise en charge des patients.
Les travaux d’Onduo ne devraient pas devenir une réalité commerciale avant deux à trois ans. La plate-forme fera d’abord l’objet de tests avec, entre autres, les réseaux de soins Sutter Health of Northern California et Allegheny Health Network of western Pennsylvania.
La joint-venture est sise à Kendall Square, près de Boston, où se trouve l’un des plus grands clusters mondiaux des industries de santé. À sa tête, on trouve Joshua Riff, arrivé en provenance d’Optum, société du groupe UnitedHealth.
Verily Life Sciences apportera son expérience en matière d’analyse de données, de développement logiciel et de microélectronique ; l’idée n’étant pas nécessairement de créer de nouvelles solutions, mais avant tout de connecter l’existant, des testeurs de glucose aux stylos à insuline en passant par les application destinées au suivi de l’alimentation des patients.
Google noue là une deuxième alliance en l’espace de quelques semaines. Début août, le groupe Internet s’était rapproché du groupe pharmaceutique GSK, là aussi sous la forme d’une coentreprise, mais focalisée sur les systèmes de traitement par implants bioélectroniques.
Des partenariats symboliques d’une diversification au-delà des services en ligne, marquée par des projets d’avenir dans les télécoms, la voiture autonome ou l’IoT… mais qui sont encore loin d’être rentables, comme l’ont illustré les derniers résultats financiers de la multinationale.
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