Pour de multiples raisons (règlementaires, commerciales, concurrentielles), le management de Google en Europe se ré-organise dans le sens d’une direction unifiée.
Jusqu’ici, le groupe Internet exploitait deux divisions pour couvrir le Vieux Continent : une dédiée à l’Europe du Nord (incluant le Royaume-Uni) dirigée par Matt Brittin et une autre consacrée à la zone Europe du Sud, de l’Est, Moyen-Orient et Afrique qui est supervisée par Carlo d’Asaro Biondo.
Pour relever de nouveaux défis, la répartition des fonctions change. Selon The Financial Times*, Matt Brittin va prendre la tête du nouvel ensemble en charge de la supervision globale de l’Europe. Il exercera ses fonctions élargies depuis Londres. Même si le siège européen de Google est localisé à Dublin en Irlande.
Chaque dirigeant de branche nationale reportera directement à lui. Ce qui veut dire qu’en France, Nick Leeder, Directeur général de Google en France, aura Matt Brittin comme supérieur N+1.
Quant à Carlo d’Asaro Biondo, il devrait chapeauter les relations avec les partenaires commerciaux de Google dans la zone Europe.
Comment expliquer cette reconfiguration ? Google peut gagner en efficacité avec une direction unifiée pour superviser la plaque européenne. Tout en prenant de la hauteur pour appréhender l’étendue de la concurrence en fonction des marchés (comme dans les services cloud pour les entreprises par exemple).
Mais, toujours selon le quotidien économique britannique, le groupe Internet devra jouer serré avec la Commission européenne. Celle-ci poursuit son enquête et ses concertations pour déterminer le degré de présumés abus de position dominante dans des domaines comme la recherche sur Internet, la publicité en ligne ou la mobilité avec l’OS Android.
Pour des raisons de lobby, Google cherche aussi à séduire le nouveau collège de la Commission européenne sous la présidence de Jean-Claude Juncker. Ainsi, aujourd’hui (jeudi 26 février), Matt Brittin devrait annoncer à Bruxelles son intention de former un million d’Européens aux technologies numériques en deux ans.
Toujours selon The Financial Times, le nouveau big boss de Google Europe devrait également apporter son soutien à la Commission européenne en faveur d’un marché unique du numérique.
Sur le domaine de la législation, Google doit aussi éviter de froisser les autorités de régulation des données personnelles (comme la CNIL en France).
Parfois, la firme Internet se retrouve confrontée à des sujets inattendus comme le droit à l’oubli qui se façonne progressivement en Europe. Et elle s’est retrouvée en première ligne sur le sujet mi-2014 à la suite d’une décision de justice européenne en lien avec une procédure en Espagne.
* article FT en accès restreint
(Crédit image photo : Compte Twitter de Matt Brittin)
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