Détecter des réservoirs de pétrole souterrains, assister la navigation des sous-marins, déclencher l’ouverture des airbags, faciliter la maintenance préventive… ou plus prosaïquement adapter l’affichage d’un smartphone à son orientation : autant de fonctions aujourd’hui remplies par les accéléromètres.
La miniaturisation est l’un des principaux défis présentés par ces composants : comment allier les performances des capteurs traditionnels à la faible empreinte des microsystèmes électromécaniques (MEMS) ?
C’est sur cette problématique que se penche Lumedyne Technologies. L’entreprise californienne – à ne pas confondre avec l’Américain Lumedyne, spécialisé dans le matériel photographique et plus précisément les flashs – a développé un capteur TDS (« Time Domain Switched ») dont elle revendique la « précision accrue » par rapport à l’offre actuelle.
Une proposition de valeur qui a possiblement retenu l’attention de Google. Le groupe Internet aurait déboursé près de 85 millions de dollars pour s’offrir Lumedyne Technologies fin 2014, quelque temps après la présentation de son premier prototype. C’est tout du moins ce qu’affirme le site spécialisé Xconomy, à l’appui de deux sources de l’industrie dites « proches du dossier ».
Fondé en 2006 sous la marque Omega Sensors, Lumedyne Technologies a d’abord destiné ses capteurs aux mesures d’activité sismique ; non pas dans une démarche scientifique, mais pour repérer les gisements de gaz et de pétrole.
Dite plus sensible que les sismomètres conventionnels, sa technologie AcXel a ensuite été mise en oeuvre sur différents types de structures pour mesurer les vibrations à des fins de maintenance préventive.
Au fil des années, Lumedyne a levé des fonds (plus de 18 millions de dollars). Son CEO et cofondateur Brad Chisum a été nommé à deux reprises (2010 et 2011) finaliste au concours du meilleur entrepreneur de l’année organisée par la ville de San Diego, où est basée la société.
Une porte s’est ensuite ouverte vers le marché grand public à la faveur d’un partenariat avec le Taïwanais LiteOn Technologies. La robotique à domicile et la voiture connectée se sont alors inscrites comme des priorités.
Avec son associé Richard Waters (CTO), Brad Chisum a lancé son projet dans un laboratoire R&D de la Marine américaine géré par l’agence SPAWAR (Space and Naval Warfare Systems Command), spécialisée dans les TIC et les systèmes spatiaux.
A l’époque, Chisum se concentrait notamment sur les procédés de photolithographie. Waters supervisait les activités de l’Integrated Circuit Fabrication Facility, site exploité par la marine pour concevoir et fabriquer des semi-conducteurs destinés aux engins spatiaux.
Ni Google, ni Lumedyne Technologies n’émettent de commentaire à propos de cet éventuel rapprochement. Brad Chisum a toutefois reconnu, la semaine passée dans le cadre d’une réunion d’investisseurs à San Diego, avoir reçu des propositions de rachat de « plusieurs grandes entreprises ».
Comme le souligne par ailleurs Xconomy, plusieurs éléments pointent vers une acquisition. Ainsi, lorsqu’on recherche, sur Internet, les termes « Google » et « Lumedyne Technologies », on tombe, entre autres, sur une question posée sur Quora : « Que va faire Google après avoir racheté Lumedyne Technologies ? ».
Crédit photo : Leosad – Shutterstock.com
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