Selon l’administration américaine, le pilotage d’une voiture autonome par l’intelligence artificielle (comme celle de Google) peut être considéré comme le conducteur du véhicule.
En matière de voiture autonome, Google est rassuré par la position de l’administration américaine.
Selon la National Highway Traffic Safety Administration qui supervise la règlementation relative à la sécurité automobile, le pilotage d’une voiture autonome par le biais de l’intelligence artificielle peut être considéré comme le conducteur du véhicule.
Une perception qui va dans le sens des projets de voitures autonomes. A commencer par le Self-Driving Car Project d’Alphabet (Google).
La NHTSA a répondu à la requête de Chris Urmson, Directeur du projet dédié chez Google, qui avait sollicité l’agence fédérale dans une lettre en date du 12 janvier.
Dans son argumentation disponible sur son site Web qui a été dénichée par Reuters, l’agence considère que le conducteur dans le sens du modèle de véhicule autonome présenté par Google est bel et bien le système de conduite autonome (SDS, acronyme de Self-Driving System). Et pas les personnes à bord du véhicule.
Une prise de position susceptible d’influer l’élaboration des législations érigées Etat par Etat (en Californie par exemple) sur l’encadrement de l’activité de conception de voiture autonome et surtout de leur mise en circulation.
Le fait de considérer l’intelligence artificielle embarquée comme le conducteur pourrait être perçu comme une étape importante en termes de responsabilité. Cet éclairage servira à installer le cadre légal de l’usage des voitures autonomes.
Il devrait intéresser les compagnies d’assurance pour déterminer qui est responsable d’un accident entre l’intelligence artificielle ou l’occupant d’un véhicule. Même si l’on sait que dans ce genre de situation, IA ou pas, le diable est dans les détails.
Car Google va également intégrer dans ses modèles des fonctions de prise de contrôle manuelle du véhicule. Dans ce cas, qui sera responsable en cas de pépin sur la route ?
Le débat n’est pas tranché mais il confirme que la question de la sécurité associée au progrès technologique des voitures sans chauffeur va occuper une place déterminante.
Ce marché est évalué à 500 milliards d’euros à l’horizon 2035 selon un étude prospective d’A.T. Kearney.
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