Google serein avec ses règles de confidentialité « adaptées » à l’Europe
Google ne semble pas perturbé avec les menaces de sanctions proférées par les autorités européennes en charge de la protection des données (CNIL en tête).
Google encaisse les menaces de sanctions émises par les CNIL en Europe de manière sereine. Du moins en apparence.
« Notre politique de confidentialité respecte la loi européenne et nous permet d’offrir des services plus simples et plus efficaces », selon un commentaire d’un porte-parole de Google diffusé à la presse.
« Nous nous sommes pleinement impliqués tout au long des échanges avec la CNIL, et nous continuerons à le faire. »
« Nous avons totalement joué le jeu avec la CNIL tout au long du processus, et nous entendons continuer », a déclaré Al Verney, porte-parole de Google, cité par Reuters.
Tout en assurant que la politique du groupe en matière de données personnelles était conforme aux règles européennes.
Le 8 janvier, Google a rendu sa copie pour tenter d’apaiser la CNIL avec une liste des mesures prises pour répondre à ses préocccupations de respect de la vie privée.
Courant 2012, Google avait simplifié de manière drastique les conditions d’usages de ses services (fusion d’une soixantaine de règles différentes en une seule) qui s’applique désormais à la plupart de ses services phares, dont YouTube, Gmail ou Google+.
Suite à l’application du nouveau règlement érigé par le groupe Internet américain, les CNIL en Europe avaient tenté de rectifier l’orientation prise. En vain
Du coup, la pression monte sur le groupe Internet. Face à un constat d’échec pour faire évoluer les règles de confidentialité des services Google en Europe, les autorités européennes en charge de la protection des données personnelles ont décidé d’entamer un bras de fer avec le groupe Internet.
À la date du 18 février, elles constatent que « Google n’a pas apporté de réponse précise et opérationnelle à leurs recommandations » pour renforcer la maîtrise des données personnelles des utilisateurs des services Google et « proposent la mise en place d’un groupe de travail, piloté par la CNIL, pour coordonner leur action répressive, laquelle devrait intervenir avant l’été. »
Un plan d’actions devrait être validé auprès du G29 (groupe des CNIL européennes) d’ici fin février.
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