Google rejoint le Syntec Numérique pour faire du lobbying
Google France vient d’adhérer au Syntec Numérique, la chambre professionnelle des sociétés de conseils et de services informatiques.
Syntec Numérique accueille un nouveau membre dans son club IT pro : Google France.
La chambre professionnelle des sociétés de conseil et de services informatique, des éditeurs de logiciels et des sociétés de conseil en technologies s’est davantage ouvert à l’écosystème numérique depuis l’arrivée de Guy Mamou-Mani à sa présidence en juin 2010 (comme le prouve la récente adhésion du groupe Pagesjaunes).
Elle revendique 1200 membres, dont des acteurs du secteur IT américain comme Microsoft, HP ou IBM.
« L’expérience et les savoirs-faire de Google dans le développement de ses produits, services et applications Web sont un apport très enrichissant pour Syntec Numérique, qui ambitionne d’offrir à ses adhérents une synergie d’actions collectives afin de mettre en valeur et consolider l’ensemble de l’écosystème de l’industrie du numérique », déclare Guy Mamou-Mani cité dans le communiqué.
Syntec Informatique avait été rebaptisé Syntec Numérique pour s’adapter à « la transformation profondes des métiers IT » et à « l’avènement du cloud, de l’Internet haut débit et des réseaux sociaux. »
Syntec Numérique a aussi assumé un rôle plus politique et elle s’est montrée particulièrement active durant la campagne présidentielle de 2012.
Il ne fait pas de doute que Google cherche à gagner en influence dans le paysage IT en intégrant cette chambre professionnelle IT.
En France, le groupe Internet avait déjà intégré l’ASIC du nom de l’Association des services Internet communautaires.
Ce qui conforte son rôle de lobbying pour favoriser son business.
Fin avril, The Verge révélait que Google a dépensé plus de 5 millions de dollars en lobbying à Washington rien que pour le premier trimestre 2012.
Plus que les opérateurs télécoms Comcast ou Verizon sur la même période.
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