Pour gérer vos consentements :

Google titille Microsoft avec QuickOffice

En juin dernier, à l’heure d’annoncer le rachat de l’éditeur américain QuickOffice et sa suite bureautique éponyme pour terminaux mobiles, Google avait adressé un signal fort à Microsoft.

Avec l’ambition non dissimulée de motiver la transition des entreprises vers ses services hébergés (l’écosystème des « Apps »), le groupe Internet de Mountain View s’était prioritairement intéressé à la conversion de documents Office.

Initialement concentrés sur l’iPad, les travaux se concrétisent aujourd’hui sur l’iPhone ainsi que les smartphones et tablettes Android, avec une version remodelée, étroitement liée à la solution de stockage en ligne Google Drive.

Elle est néanmoins réservée aux seuls utilisateurs des Google Apps For Business.

Quand bien même la démarche vise officiellement à simplifier la collaboration à distance avec les salariés restés sous Microsoft Office (le format Open Document passe à la trappe), le ton est donné.

Et les perches tendues sont légion : intégration transparente de sorte que l’édition de contenus se déroule directement dans le cloud avec une synchronisation en temps réel, création de dossiers réservés (favoris, partages, modifications récentes) dans l’espace Drive…

Si la fonction d’aperçu de la première page avec affichage des métadonnées nécessite une connexion Internet, il existe un mode hors ligne pour travailler en local.

Les fonctionnalités clés de QuickOffice restent par ailleurs d’actualité.

En tête de liste, l’explorateur de fichiers avec son moteur de recherche et son outil de sélection multiple, les connecteurs vers la messagerie électronique, l’impression de PDF, un système de cache et une saisie prédictive.

Le champ des possibles s’élargit avec SaveBack, qui permet l’édition de fichiers Office utilisés par des applications tierces partenaires de QuickOffice.

C’est le cas d’Alfresco (système de gestion de contenu), Accelion (partage sécurisé de fichiers) ou encore SharePlus (client SharePoint pour iPad).

Google met aussi à profit certaines caractéristiques des smartphones et des tablettes : zoom et défilement tactiles, consultation en mode paysage, support du clavier virtuel ou physique, fonctionnalité copier-coller native (la foire aux questions est disponible ici).

—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : que savez-vous d’Android ?

Crédit photo : bloomua – Shutterstock.com

Recent Posts

PC Copilot+ : avec Arm ou x86 ?

Trop tôt pour envisager d'acquérir un PC Copilot+ ? Les roadmaps d'Intel et d'AMD peuvent…

2 semaines ago

Copilot+ : une sélection de PC convertibles

Dévoilés lors du CES 2025, les PC Copilot+ au format convertible restent encore limitée dans…

4 semaines ago

Avec Gemini intégré à Google Workspace, les prix s’envolent

Les fonctionnalités de Gemini sont intégrées dans la suite bureautique Google Workspace. Conséquence : les…

4 semaines ago

PC Copilot+ : c’est parti pour la transformation du parc

Au CES 2025, les principaux constructeurs ont annoncé l'arrivée des ordinateurs de bureau dotés de…

1 mois ago

PC Copilot+ : une porte d’entrée vers l’ IA locale ?

Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…

2 mois ago

PCIe 5.0 : La révolution des cartes-mères est-elle en marche ?

Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…

3 mois ago