Google prend des engagements pour la transformation numérique de la France
Google prévoit, pour approfondir sa démarche de formation des Français au numérique, l’ouverture d’espaces permanents en partenariat avec les écosystèmes locaux.
Recherche, emploi et éducation au numérique : trois axes directeurs communs aux engagements que Sheryl Sandberg et Sundar Pichai ont pris ce lundi auprès d’Emmanuel Macron.
La directrice des opérations de Facebook et le patron de Google faisaient partie des 140 « chefs d’entreprise internationaux » reçus à Versailles dans le cadre du sommet « Choose France », consacré à l’attractivité économique du pays.
La première est revenue sur les annonces que sa société avait faites le matin même, entre développement de l’activité de recherche en intelligence artificielle et formation, d’ici à fin 2019, de 65 000 Français au numérique.
Google aussi prévoit des investissements dans l’IA, avec l’ouverture, à Paris, d’un centre de recherche fondamentale comme celui déjà implanté à Zurich.
Le siège installé depuis 2011 dans la capitale – et qui sert de QG pour la zone Europe du Sud, de l’Est, Moyen-Orient et Afrique – fera lui aussi l’objet d’investissements, pour accueillir, « à terme », un millier de personnes sur une superficie qui sera doublée, à 20 000 m², par l’acquisition d’un immeuble et la location de bureaux annexes.
Sur le volet « culture digitale », Google quadrille le pays depuis plusieurs années avec des coachs qui organisent des formations en partenariat avec les Chambres de commerce et d’industrie.
Une démarche plus large a été mise en place l’an dernier, sous la houlette du nouveau DG France Sébastien Missoffe. Sous la bannière « Google, moteur de réussites françaises », elle se traduit par l’organisation de sessions pour le grand public, les professionnels, les étudiants et les 8-12 ans.
Prochaine étape : l’ouverture, dans quatre régions, de lieux permanents, en lien avec les acteurs économiques locaux.
Le premier ouvrira d’ici cet été à Rennes, comme Sébastien Missoffe l’explique à Ouest-France, en précisant qu’un appel à partenariats sera lancé dans les prochains mois « pour déterminer quel sera le modèle qui permettra d’aller le plus vite ». La French Tech Rennes – Saint-Malo et la technopole Rennes Atalante sont dans la boucle.
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