Franz Och, un chercheur en linguistique ayant fait ses armes à la DARPA (Defense Advanced Research Projets Agency) la recherche militaire américaine) et travaillant pour Google depuis 2003, a fait le point sur les avancées de Google Traduction (Translate) depuis 2001.
Le service compte aujourd’hui 200 millions d’utilisateurs actifs chaque jour, ce qui ne compte même pas les multiples services de la firme de Mountain View utilisant la technologie (Chrome, les applications mobiles, YouTube, etc.).
Ces internautes utilisent Google Traduction, disponible en 64 langues dont l’islandais, le swahili, le basque, l’azerbaïdjanais, le gallois et même l’espéranto, pour traduire l’équivalent d’un million de livres chaque jour.
C’est identique à la production annuelle de tous les traducteurs professionnels sur Terre. La majorité de toute la traduction de la planète est donc désormais prise en charge par le moteur de recherche.
Pour en arriver là, le service est parti de loin. La recherche a commencé en 2001, avec une approche classique par dictionnaire. Sans beaucoup de succès.
Franz Och travaillait à la DARPA sur une approche différente, qui se basait sur l’analyse de montagnes de données.
Ces efforts étaient cependant lents à fournir des résultats, jusqu’à ce qu’il se laisse convaincre de rejoindre Google, dont la puissance de calcul phénoménale et les montagnes de données trouvées sur le Web étaient le facteur le plus important pour le succès de cette approche.
Si en 2003, le système était très lent (40 heures et 1 000 machines pour traduire 1000 phrases), au bout d’un an d’efforts, il pouvait traduire une phrase en moins d’une seconde.
Aujourd’hui Google Traduction est au point. Il est de plus en plus utilisé en mobilité, 92% des requêtes provenant d’en dehors des États-Unis.
Il permet aussi de traduire des pages Web à la volée sur Chrome, convertir en texte puis traduire l’audio des vidéo YouTube pour fournir des sous-titres, et peut même être utilisé en « mode conversation », parole-vers-parole, sur les smartphones.
L’outil ne remplace pas les traducteurs humains, en particulier pour les missions critiques ou des textes plus nuancés, assure tout de même Franz Och.
Notons que même la version Web « classique » de Google Translate continue de s’améliorer.
Désormais, cliquer sur un mot affiche différentes traductions possibles, et il permet d’apporter directement des corrections dans le texte proposé par Google.
Effectuer ces corrections améliorera encore les capacités de l’outil…
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