Fidèle au rendez-vous fixé au printemps dernier, la Google TV posera ses valises en France au cours de la dernière semaine de septembre.
Sony la commercialisera, déclinée en deux modèles. Le premier, présenté sous la forme d’un boîtier unique à 199 euros TTC, remplira l’office d’un décodeur interactif.
Pour 299 euros, le second embarquera en supplément un lecteur Blu-Ray. Mais sa disponibilité ne sera pas immédiate. Il est question d’un déploiement « dans les mois à venir« , selon Philippe Citroën, directeur général de Sony France.
Accompagnée d’une télécommande dotée d’un clavier rétroéclairé, d’un pavé tactile et d’un contrôleur rotatif à trois axes destiné essentiellement aux jeux vidéo, la Google TV connectera à Internet les téléviseurs traditionnels qui ne disposent pas de cette fonctionnalité en natif.
« Les utilisateurs ont accès à la fois à toutes leurs chaînes de TV favorites et à tout le contenu accessible sur le Web« , résume un porte-parole de Google France.
L’affichage s’effectuera via une sortie HDMI, jusqu’en résolution Full HD.
Entre passerelle multimédia interactive et mini-ordinateur, la frontière est floue. D’autant plus que le hardware n’a pas bougé d’un iota en rapport à la version en vente aux Etats-Unis.
Le système d’exploitation Android, dans sa version 4.0 Ice Cream Sandwich, s’accommode toujours d’un processeur monocoeur Marvell Foresight à 1,2 GHz, substitué à l’Intel Atom implémenté dans la Google TV, première du nom, boudée des consommateurs finaux.
A la lumière de cet échec initial et des enseignements qu’il en a tirés, le groupe Internet américain a revu ses ambitions à la hausse.
Reste que si la tournée européenne de la Google TV a débuté le 16 juillet avec une première incursion convaincante au Royaume-Uni, en France, le produit risque de se heurter aux box des fournisseurs d’accès.
C’est précisément à cet égard que l’offre axée sur les contenus prend tout son sens.
Sur une interface familière de bien des mobinautes et simplement remodelée pour s’adapter aux grands écrans, un généreux catalogue de services inclura notamment Chrome, le navigateur Internet de la maison.
« Vous pourrez surfer sur le Web en même temps que vous regardez la TV« , poursuit ainsi Philippe Citroën.
Autre pilier, l’écosystème YouTube et sa bibliothèque de films, de séries TV, d’avant-premières ou encore de retransmissions de concerts en direct.
S’y adjoint un répertoire musical et cinématographique conséquent, issu de la plate-forme Sony Entertainment Network.
Google a également inclus dans son plan d’attaque des mises à jour majeures à intervalle régulier (au bas mot, à fréquence annuelle), un outil de reconnaissance vocale, un moteur de recommandations personnalisées… et un large choix d’applications sur le Play Store.
Suffisant pour accompagner la timide percée de la télévision connectée en France ? Au dernier pointage de l’institut GfK, seuls quelque 3 millions de foyers (10,7%) se sont équipés.
C’est sans compter la concurrence qui foisonne sur les talons de Google. Outre les velléités affirmées des coréens LG et Samsung, Apple n’aurait pas abandonné l’idée de décliner le concept à sa sauce, quand bien même Tim Cook semble en avoir fait le cadet de ses soucis.
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