Google a dû provisionner une enveloppe de 500 millions de dollars. Une caisse de dédommagement qui pourrait servir dans le cadre d’une enquête en cours du ministère américain de la justice (DoJ) relative aux pratiques publicitaires de Google.
En avril, Google a publié les résultats du premier trimestre 2011. Le groupe Internet aurait pu afficher un chiffre d’affaires de 2,3 milliards de dollars.
Mais, compte tenu de ce règlement avec la DoJ, c’est finalement un résultat global « allégé » à 1,8 milliard de dollars que Google communique dans un document transmis à la SEC (« le gendarme de la Bourse » aux Etats-Unis).
« En mai 2011, au regard de la résolution potentielle d’une enquête menée par le ministère de la Justice concernant les pratiques publicitaires de certains annonceurs, nous avons conservé 500 millions de dollars sur le premier trimestre s’achevant le 31 mars. »
Il n’y aura pas de commentaires de la part des deux parties. Google refuse d’apporter des précisions tandis que le DoJ affirme ne pas communiquer sur les enquêtes en cours. On se contentera donc de la documentation SEC.
Google souhaite-t-il rester discret compte tenu du risque de voir une nouvelle plainte anti-trust émerger ?
Il apparaît « un comportement malhonnête de certains annonceurs qui exploite la plate-forme publicitaire de Google ».
Une dérive qui pourrait retomber directement sur Google. Des citoyens c’est à dire des utilisateurs finaux du moteur pouvant s’estimer lésés en raison de sa position d’intermédiaire technique.
Ce n’est pas la première fois que Google attire l’attention des autorités de régulation.
Le moteur fait l’objet d’une enquête de la Commission européenne et au Texas (Etats-Unis).
Bruxelles cherche à prouver que Google a empêché des éditeurs de placer sur leurs sites Web des systèmes concurrents de listings de liens sponsorisés.
Son concurrent Microsoft a porté plainte également devant la Commission européenne.
Du côté du Texas, des annonceurs comme MyTriggers (moteur shopping) et SourceTools (moteur BtoB) assurent que Google a volontairement déclassé leurs annonces sur sa plate-forme publicitaire, ce qui auraît fait perdre de l’argent aux sociétés concernées.
Adaptation en français d’un article eWeek.co.uk en date du 11 mai 2011 : Google Sets Aside £303m For DoJ Advert Probe
Update : Jeudi, le Wall Street Journal a affirmé que l’enquête du gouvernement est liée à une affaire de publicité illicite de pharmacies en ligne. L’administration veut savoir si Google a volontairement accepté de la publicité achetée par des pharmacies en ligne, installées au Canada ou ailleurs, susceptible d’enfreindre la loi américaine.
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