Google va numériser 250 000 ouvrages séculaires de la British Library
La British Library s’associe à Google pour numériser 250 000 ouvrages datant du XVIIIème et du XIXème siècle. Les e-books seront disponibles gratuitement, à la consultation comme au téléchargement, sur le site de la British Library et sur Google Books.
Dans une démarche de préservation du patrimoine historique, la British Library, en tandem avec Google, va mettre à disposition des internautes 250 000 documents datés du XVIIIème et du XIXème siècle.
Pour préserver ce que l’Histoire nous laisse, il n’y a guère que les documents écrits qui se transmettent de génération en génération.
En deux siècles, le monde aura connu des révolutions bouleversantes, des conflits sanglants et des inventions merveilleuses.
Des sans-culotte de la Révolution française aux troupes de Napoléon décimées en Russie, la British Library conserve dans ses rayons plus de 150 millions de documents d’archives qui relatent deux siècles d’Histoire.
En coopération avec Google, la bibliothèque londonienne numérise ces livres, ces lettres, ces articles de journaux, mais aussi des partitions musicales, des cartes postales et des photographies d’époque.
Tous ces ouvrages, rédigés en de nombreuses langues, sont intégralement libres de droits. Les frais liés à la récupération puis à la numérisation des quelques 40 millions de pages seront entièrement pris en charge par Google.
Ce partenariat est loin d’être le premier du genre : Google a déjà offert ses services de nmérisation aux universités de Stanford et Harvard. De nombreuses bibliothèques (Rome et Vienne, entre autres) ont également partagé leurs collections.
Chaque ouvrage numérisé sera accessible sur le site de la British Library et figurera par ailleurs sur le service en ligne Google Books.
Pour les chercheurs comme pour les étudiants, ces savoirs préservés seront disponibles à la lecture et au téléchargement. Leur copie est autorisée à des fins non commerciales.
Totalisant sur son portail Web près de 10 millions de visiteurs uniques par an, la plus grande bibliothèque d’Angleterre rappelle que tous les ouvrages concernés n’ont encore jamais été numérisés. Il n’y aura donc pas de doublons sur le Web.