Google voit déjà son Wallet en haut de l’affiche

Google envisage une virée en Europe à l’occasion des Jeux Olympiques de Londres en 2012, pour y introniser, sous la forme d’un projet-pilote en partenariat avec des organismes bancaires et des collectivités locales, son porte-monnaie électronique, le dénommé Wallet.

Deux mois après le lancement des hostilités outre-Atlantique, le service a des envies d’ailleurs.

Disponible exclusivement aux Etats-Unis, la solution de paiement mobile par NFC a pris une longueur d’avance sur son principal concurrent, à savoir le projet Isis, qui n’est encore qu’un embryon sous la houlette des opérateurs américains de téléphonie mobile.

Terre d’adoption par excellence pour les communications à courte portée, le Vieux Continent, riche d’initiatives en ce sens, nourrit des ambitions à l’échelle des municipalités, premières concernées par cette démocratisation.

En France, la métamorphose imminente du Pass Navigo (transports en Ile-de-France) et l’avènement concomitant des papiers d’identité biométriques confirment Google dans son entreprise de colonisation des commerces et zones urbaines.

A en croire Les Echos, le fabricant français Ingenico aurait proposé d’apporter son concours à la démarche.

Aux antipodes, les opérateurs de téléphonie mobile y opposent leurs propres solutions. C’est le cas de SFR, qui tente d’imposer le concept sur les parkings, dans les hypermarchés et au sein des réseaux de transport publics.

Sur la lancée des BlackBerry, la multiplicité des terminaux compatibles offre à l’utilisateur final un tel éventail de plates-formes matérielles et d’applications clientes que les transactions sans contact investissent peu à peu le quotidien du consommateur.

Google mise sur cet écosystème et déploie les armes nécessaires pour contrecarrer l’hégémonie de PayPal. La firme de Mountain View est d’ailleurs parvenue à couper court au cavalier seul de Visa, qui comptait lancer son propre service alternatif