Le gouvernement alloue 100 millions d’euros à la robotique française
Arnaud Montebourg aborde la confrontation homme-machine sous l’angle de la cohabitation productive et débloque une enveloppe de 100 millions d’euros pour la robotique française.
Abordant la confrontation homme-machine sous l’angle de la cohabitation productive, Arnaud Montebourg débloque une enveloppe de 100 millions d’euros pour soutenir la robotique française.
Dans le cadre d’un plan annoncé à Lyon lors du salon Innorobo et baptisé « France Robot Initiative », le ministre du Redressement productif cherche à promouvoir une filière nationale.
A ces fins, un fonds de plusieurs dizaines de millions d’euros sera mis en place à destination des entrepreneurs.
Des actions concrètes seront par ailleurs menées pour établir des synergies entre les différents acteurs du secteur : industriels, laboratoires universitaires, start-up…
Arnaud Montebourg se veut formel : les robots ne sont pas voués à constituer des substituts aux ouvriers, mais des collaborateurs destinés à remplir les tâches les plus pénibles et les plus dangereuses.
Quelques millions d’euros financeront les projets du groupement de recherche en robotique réunissant le CNRS et de grands laboratoires français (CEA-Leti, Onera, Inria, etc.).
L’essentiel de cet apport (60 millions d’euros) ira au fonds Robolution, créé par Bruno Bonnell, fondateur d’Infogrames / Atari et désormais reconverti dans la robotique.
« Ce plan suffit largement pour faire décoller la filière. C’est plus efficace qu’un grand effet de manche qui aurait consisté à annoncer un plan de 40 millions d’euros dilués dans le temps« , résume Bruno Bonnell, cité par Silicon.fr.
Evalué à moins de 3 milliards d’euros sur l’année 2012, le marché de la robotique pourrait générer 100 milliards d’euros à l’horizon 2020, stimulé par les services à la personne, tout particulièrement auprès des populations les plus âgées.
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