Le gouvernement invite les fonctionnaires à télé-travailler
Le gouvernement réfléchit sérieusement à l’idée de promouvoir plus largement le télé-travail pour ses fonctionnaires. Une mission de travail est chargée de plancher sur ce sujet.
Le télé-travail prendra-t-il prochainement son essor dans la fonction publique ? Le gouvernement en rêve, apparemment, note Silicon.fr.
François Baroin, ministre du Budget, et Georges Tron, secrétaire d’Etat à la Fonction publique, viennent de confier une une mission au Conseil Général de l’Industrie, de l’Energie et des Technologies (CGIET) en vue de développer le télé-travail chez les agents de la fonction publique.
Si le télé-travail présente beaucoup d’avantages, tant pour les employeurs que les employés (notamment en réduisant les temps de transport ce qui participe aussi à la réduction des émissions de CO2, en contribuant potentiellement à améliorer la productivité des agents voire en leur permettant de mieux concilier vie professionnelle et vie privée, en économisant l’espace de travail…), il reste sous développé dans la fonction publique par rapport au secteur privé en France.
Une situation qu’il est nécessaire de revoir d’autant plus évidemment que le travail d’une partie des agent est facilement « dématérialisable » et, donc, potentiellement réalisable à domicile.
D’où l’étude confiée au CGIET. « Après avoir dressé un bilan des pratiques de télétravail dans les trois fonctions publiques, la mission devra identifier les conditions de la réussite du développement de ce mode d’organisation du travail », avance le communiqué du ministère du Budget.
Une étude qui, « si les conditions sont réunies », aboutira à des « propositions opérationnelles » afin de développer le télé-travail auprès des fonctionnaires.
L’adoption de ce nouveau mode de travail se ferait néanmoins sur la base du volontariat, toujours selon ce qui est précisé dans le communiqué. Le ministère entend d’ailleurs consulter les organisations syndicales dès la fin du printemps prochain. Combien de fonctionnaires resteront chez eux à la prochaine rentrée?