Le gouvernement veut à tout prix favoriser l’e-administration

Mobilité

François Baroin, le ministre du Budget, a annoncé que 20 nouvelles mesures seraient mises en place ces prochains mois pour généraliser les démarches administratives en ligne.

François Baroin s’est fixé un objectif utile mais ambitieux : faire place nette à l’e-administration en rendant accessible en ligne 80% des démarches administratives d’ici la fin de l’année.

Dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique a promis de faciliter la vie aux citoyens français en développant davantage l’e-administration.

Actuellement, « seulement » 65% des démarches administratives générales peuvent s’effectuer par le biais d’Internet.

Lors d’une conférence de presse sur l’administration numérique, François Baroin a souligné que 20 nouvelles mesures destinées à simplifier les démarches en ligne devraient voir le jour, à la mi-2012 au plus tard.

Ces mesures devraient notamment permettre aux usagers d’informer d’un coup l’ensemble des organismes publics (CAF, CNAM, Pôle Emploi, etc.) de la reprise d’un emploi ou encore de déclarer la cession d’un véhicule de particulier à particulier.

Pour les plus jeunes, le gouvernement ambitionne également de lancer un portail Web d’informations et de conseils sur l’orientation et un service pour faciliter les inscriptions dans le primaire.

Les entreprises sont aussi concernées par cette simplification des démarches administratives en ligne. Elles devraient ainsi bientôt avoir accès à un guide interactif pour les déclarations sociales.

Un service en ligne dédié aux aides et à l’accompagnement à la création d’entreprise verra aussi le jour.

Par ailleurs, un grand ménage sera fait dans la nébuleuse des 200 sites existants et rattachés aux différents ministères. A terme, seulement une soixantaine devrait subsister, dont l’accessibilité et le référencement devront être améliorés, en s’appuyant, notamment, sur le partenariat noué entre l’Etat, Google et Microsoft.

Lire aussi :