Fustigé au dernier baromètre Cool IT de Greenpeace pour son manque de transparence en matière de respect de l’environnement, Apple s’est engagé à soigner son bilan carbone et à établir un modèle de green IT.
Menée à grande échelle, des chaînes de production jusqu’au réseau de distribution, cette démarche écologique englobe notamment les data centers, optimisés en conséquence, avec l’objectif de les alimenter intégralement en électricité issue de sources propres et renouvelables.
L’initiative s’est notamment illustrée à Maiden (Caroline du Nord), où l’exploitation d’un parc photovoltaïque privé produit, sur 40 hectares, une capacité instantanée de 20 MW, pour un rendrement annuel de 42 MWH.
Une stratégie énergétique aujourd’hui saluée par Greenpeace, qui vient d’attribuer au fabricant de l’iPhone le prix ‘Green Power Leadership’.
Dans le communiqué émis à cette occasion, l’association estime que « la réflexion engagée par Apple est la preuve que les entreprises qui misent sur l’énergie propre peuvent non seulement réduire leur empreinte écologique, mais aussi avoir un impact significatif sur les infrastructures alentour« .
Pour lutter contre ladite gabegie* du data center moyen (dont Greenpeace évalue l’efficience énergétique à 10% environ), « la marque à la Pomme » a entrepris plusieurs chantiers.
Dernièrement, elle a initié l’exploitation d’une autre ferme de panneaux solaires, sur 167 hectares, pour alimenter son site de Reno (Nevada), avec une capacité instantanée de 18 à 20 MW, pour un rendement annuel estimé à 40 MWH.
Sa structure établie à Prineville (Oregon) se sustente exclusivement, sur 930 m², de ces mêmes systèmes de récupération de l’énergie solaire.
Plusieurs pistes complémentaires sont à l’étude : le refroidissement à l’eau, le contrôle dynamique de la climatisation, des toits et murs blancs pour réfléchir les rayons du soleil, l’utilisation de matériaux recyclés…
Entre géothermie, éolien et hydraulique, à l’échelle du Globe, 75% des installations d’Apple fonctionnent désormais au moins partiellement à l’énergie propre, contre 35% en 2010.
En tête de liste, les implantations de Cupertino et Elk Grove (Californie), d’Austin (Texas), de Munich (Allemagne) et de Cork (Irlande), auparavant dépendantes des ressources fossiles et du nucléaire.
* Fin août, l’étude « The Cloud Begins With Coal » du cabinet américain Digital Power Group démontrait que l’écosystème numérique consomme 10% de la production mondiale d’électricité (1500 térawattheures par an).
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