Green IT : Apple joue les écolos du data center
Fustigé pour son bilan carbone, Apple s’est engagé à constituer un modèle de Green IT, englobant dans sa réflexion les data centers, désormais intégralement alimentés en électricité issue d’énergies renouvelables.
Fustigé au dernier baromètre Cool IT de Greenpeace pour son manque de transparence en matière de respect de l’environnement, Apple s’est engagé à soigner son bilan carbone et à établir un modèle de Green IT.
Menée à grande échelle, des chaînes de production jusqu’au réseau de distribution, la réflexion a englobé les data centers, optimisés en conséquence et aujourd’hui intégralement alimentés en électricité issue de sources renouvelables.
Géothermie, photovoltaïque, éolien, hydraulique : à l’échelle du Globe, 75% des installations de « la marque à la Pomme » fonctionnent à l’énergie propre – contre 35% en 2010.
En tête de liste, les implantations de Cupertino et Elk Grove (Californie), d’Austin (Texas), de Munich (Allemagne) et de Cork (Irlande), auparavant dépendantes des ressources fossiles et du nucléaire.
Cité pour l’exemple, le centre de données érigé à Prineville (État américain de l’Oregon) se sustente exclusivement, sur 930 mètres carrés, de systèmes de récupération de l’énergie solaire.
La démarche trouve un écho en Caroline du Nord, où l’exploitation d’un parc photovoltaïque privé produit, sur 40 hectares, une capacité instantanée de 20 MW, pour un rendement annuel de 42 kWh.
Une structure annexe aux caractéristiques similaires devrait voir le jour fin 2013.
Elle devrait essentiellement utiliser l’eau comme moyen de refroidissement, avec un contrôle dynamique des ventilateurs, un toit blanc pour réfléchir les rayons du soleil… et au moins 14% de matériaux recyclés.
Et contribuer ainsi à lutter contre ladite gabegie du data center moyen, dont Greenpeace évalue l’efficience énergétique à 10% environ.
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