Le brouillard se dissipe autour du prochain data center américain de Facebook.
Pour accompagner la hausse de la demande en capacité liée à l’adoption croissante de ses services, le réseau social lancera, à l’horizon 2015, l’exploitation d’une nouvelle ferme de serveurs implantée dans l’État de l’Iowa.
Connue sous le nom de code Catapult, la structure devrait concentrer 1,5 milliard de dollars d’investissements.
Elle occupera, selon les élus locaux, 130 000 m² à proximité de la ville d’Altoona (13 301 habitants au dernier recensement), située dans l’agglomération de Des Moines (522 454 habitants).
Il s’agira là du 3e data center érigé par Facebook aux États-Unis, après ceux construits dans l’Oregon et en Caroline du Nord.
Aux dernières nouvelles, la société de Mark Zuckerberg avait élu l’Iowa en raison des coûts modiques de l’électricité.
Elle a finalement décidé, dans le cadre de sa démarche écologique globale, d’alimenter le data center intégralement à l’énergie renouvelable.
Celle-ci sera tirée d’une ferme d’éoliennes construite spécialement pour l’occasion, dans la ville de Wellsburg, à une centaine de kilomètres de distance.
Facebook s’est tourné vers la société locale RPM Access, spécialisée dans les projets éoliens.
Mais c’est MidAmerican Energy, chargé de la construction, qui possèdera le parc d’éoliennes et en gérera son fonctionnement.
Ce projet colossal, qui devrait être achevé en 2014, permettra de produire 138 mégawatts (MW) de puissance électrique. Soit la consommation de 80 000 foyers américains.
Comme le note Silicon.fr, le data center établi début juillet par Apple dans le Nevada semble presque ‘fluet’ en comparaison avec ses 18 MW.
En effet, nous sommes bien entrée dans l’ère du ‘plus de 60 MW’.
Témoin le data center de Facebook dans l’Oregon (qui requiert 78 MW), mais aussi ceux d’Apple et Google en Caroline du Nord (qui nécessitent chacun 100 MW).
Puissance extraordinaire donc, mais aussi efficacité énergétique, caractériseront le quatrième datacenter de Facebook.
Sous l’égide du projet Open Compute, rejoint par une douzaine d’acteurs de l’industrie IT, le réseau social s’est rapproché d’Intel pour élaborer une architecture de serveurs plus dense et moins énergivore, à base de processeurs Atom « Avoton » et de stockage SSD.
La technologie Silicon Photonics est par également mise à contribution, pour assurer des interconnexions à 100 Gbit/s entre les portes logiques du processeur.
Facebook lorgne par ailleurs sur les systèmes de mémoire flash ioScale de Fusion-IO, ainsi que sur le concept de serveur basse consommation DragonStone, articulé autour d’un seul CPU pour l’archivage de données ‘froides’, peu sollicitées.
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Crédit photo : Sashkin – Shutterstock.com
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