Groupon : des tensions en interne avant l’entrée en bourse
Le site d’achats groupés avait engagé Bradford Williams pour gérer les relations publiques avant le grand saut en Bourse. Il a donné sa démission, suite à des désaccords sur la stratégie de communication.
Pas évident de gérer les relations publiques chez Groupon. Un exercice visiblement délicat en période pré-IPO.
Le site d’achats groupés à la croissance vertigineuse s’apprête à entrer en Bourse (prévue avant la fin de l’année).
Mais Zynga (social gaming), un autre prétendant à une IPO, a déjà annoncé qu’il repoussait le bond.
En juin, le site de bons plans sur Internet a engagé Bradford Williams en qualité de vice-président chargé des relations publiques . Auparavant, il avait collaboré avec des groupes comme Yahoo-Alibaba et VeriSign.
Le 22 août, Il a donné sa démission, après des désaccords survenus sur la stratégie de communication selon Business Insider.
Bradford Williams explique au site média que « nous avons mutuellement décidé que ça ne collait pas » .
La direction de Groupon a confirmé son départ. Visiblement, il n’était pas sur la même longueur d’onde avec Andrew Mason, P-DG et fondateur de Groupon.
Juste après le départ de son vice-président, celui-ci s’est justifié à travers un mémo interne (qui a fuité sur Internet via All Things Digital) pour répondre aux critiques.
La mauvaise presse sur Groupon dans cette période stratégique de pré-introduction en Bourse a visiblement déplu à Andrew Mason.
De plus, compte tenu de la procédure IPO, la société est astreinte à une « période silencieuse » pour diffuser des informations (« quiet period »). Ce qui est censé éviter des éventuelles tentatives de manipulation boursière.
A l’instar de Zynga, Groupon rencontre des soucis avec la SEC (autorité de régulation des marchés financiers aux Etats-Unis), qui lui reproche d’utiliser des indicateurs comptables « exotiques ».
Compte tenu des rumeurs ou de la conjoncture actuelle défavorable, on pourrait s’attendre à un report de l’IPO.