Le conseil d’administration a donné son feu vert le 18 septembre 2015 : Groupon entre en phase de restructuration.
Le spécialiste des bons plans locaux compte « réorganiser ses ressources » et « rationaliser son activité à l’international ». Il prévoit 1 100 suppressions de postes sur les 12 prochains mois, essentiellement dans les forces commerciales et le service client.
Une charge de 35 millions de dollars hors taxes a été retenue, intégralement en numéraire, au titre des indemnités de licenciement et de diverses autres compensations financières.
Parallèlement à cette réduction d’effectifs, Groupon va se retirer de plusieurs marchés : le Maroc, le Panama, les Philippines, Porto Rico, Taïwan, la Thaïlande et l’Uruguay s’ajoutent sur une liste où figurent déjà la Turquie et la Grèce.
Le document officiel communiqué le 22 septembre à la Securities and Exchange Commission (SEC, gendarme des marchés financiers aux États-Unis) fournit quelques détails supplémentaires sur ce plan d’économies. On apprend notamment que 22 à 24 millions de dollars de charges seront retenus sur les résultats du trimestre en cours.
Groupon avait déjà adressé, ces derniers temps, plusieurs signaux allant dans le sens d’une réorganisation d’envergure. Illustration au mois d’avril avec la cession du contrôle de sa branche e-commerce sud-coréenne Ticket Monster à un groupe d’investisseurs dirigé par les fonds privés KKR et Anchor Equity Partners.
Historiquement orienté sur les bons plans, Groupon tente depuis plusieurs années de rééquilibrer la balance vers la dimension du commerce local. Les résultats sont mitigés, si bien que la société songerait à mettre au placard certaines de ses offres.
La situation serait particulièrement instable pour la division Breadcrumb, spécialisée dans les solutions logicielles pour les métiers de la restauration avec notamment des services d’encaissement.
Il aurait un temps été question d’émanciper cette activité qui est finalement, à en croire Re/code, restée dans le giron du groupe au prix de plusieurs dizaines de départs, dont celui du dénommé Seth Harris, qui chapeautait le business du paiement.
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