Groupon s’offre HyperPublic pour mieux cibler ses annonces
A la recherche d’une stabilité boursière qui lui fait défaut, Groupon rachète HyperPublic, start-up new-yorkaise spécialisée dans l’analyse de données. Il devrait en résulter un système de ciblage d’annonces.
Groupon opte pour un meilleur ciblage de ses utilisateurs et s’offre à cet effet la start-up new-yorkaise HyperPublic, spécialiste de l’analyse de données. Aucune des deux parties n’a dévoilé les termes de cette transaction entérinée en date du 17 février.
Auteur d’un passage au creux de la vague après une entrée en Bourse réussie, le service américain d’achats groupés et de coupons de réduction est toujours à la recherche d’une quelconque stabilité que compromet la confiance fluctuante des investisseurs.
Son arsenal enrichi des technologies d’HyperPublic, Groupon peut dorénavant s’attacher à mieux appréhender l’environnement contextuel qui entoure chacun des membres.
A l’appui d’une plate-forme Data on Demand qui n’est pas sans rappeler le concept de Craigslist, un processus d’agrégation des profils d’utilisateurs et des divers paramètres telle la géolocalisation aboutit à un ciblage plus effectif et par extension une expérience personnalisée susceptible de retenir l’attention de tout un chacun.
Contrepartie pour les fidèles d’HyperPublic, le site est amené à supprimer, à court terme, l’ensemble des données hébergées sur ses serveurs.
Récemment débarqué en France en acquérant Citydeal, Groupon a fait son entrée sur le NASDAQ en date du 3 octobre dernier.
L’embellie de son titre boursier, en hausse de 30% 24 heures après son introduction (26 dollars en clôture, pic à 30 dollars), n’aura été qu’un feu follet.
En date du 21 février, l’action est proche de sa valeur d’introduction, à 20,49 dollars, pour une valorisation à quelque 14 milliards de dollars.
Implanté dans 25 pays, le concurrent LivingSocial, 46 millions de clients avérés, a entretemps initié une levée de fonds « capitale », de 176 millions de dollars auprès de Grotech Ventures, Lightspeed Venture Partners et la banque d’affaires JPMorgan.
En parallèle, le Français Jacques-Antoine Granjon, à la tête de vente-privee.com (15 millions de membres réunis en 10 ans d’exercice ; 1 milliard d’euros de chiffres d’affaires en 2011), diversifie son offre et s’exporte outre-Atlantique avec les concours conjoints d’American Express et d’un millier de partenaires commerciaux.