GSM : les zones blanches couvertes
Les trois opérateurs mobiles nationaux se sont engagés à améliorer la couverture nationale. Si le réseau de téléphonie mobile est dense dans les zones urbaines, il est parfois inexistant dans certaines régions appelées alors zones blanches. Pour couvrir ces zones, les opérateurs devraient s’allier.
A l’issue d’une réunion entre la ministre de l’Industrie, Nicole Fontaine, et les représentants des trois opérateurs GSM nationaux, il a été décidé d’améliorer la couverture du territoire en télécommunication mobile, notamment dans les régions où le service n’est actuellement pas disponible. Les régions à faible densité démographique ne sont pas rentables économiquement et les opérateurs préfèrent donc investir dans des zones où la demande est importante afin de s’assurer un retour sur investissement rapide.
Afin d’équiper en réseau de télécommunications les régions très rurales sans en supporter seul les coûts, Orange France (groupe France Télécom), SFR (groupe Vivendi Universal) et Bouygues Télécom (groupe Bouygues) vont s’associer. En fonction des endroits, deux scénarios sont possibles : la mutualisation des infrastructures, ou l’application de ce que l’on appelle l’itinérance locale. Dans le second cas, chaque opérateur supportera un tiers des investissements et des coûts fixes tandis que les coûts variables seront répartis en fonction du trafic des clients de chacun d’entre eux. Un seul réseau sera alors utilisé par les trois opérateurs. Dans le cas de la mutualisation, chacun construira son réseau tout en partageant les pylônes.
Etat et collectivités locales s’engagent financièrement
Les opérateurs se sont également engagés à entamer la construction des sites, au plus tard fin novembre 2002, après concertation avec les collectivités locales. Selon le ministère, 1 500 nouvelles communes pourront ainsi être couvertes d’ici 2 ans. Ces dernières sont essentiellement situées dans le centre de la France. De son côté, l’Etat ne reste pas inactif, puisqu’avec les collectivités, il va mobiliser 88 millions d’euros à parts égales pour financer les pylônes. 200 pylônes devraient ainsi être construits.