La SNCF s’est donnée 18 mois pour réaliser sa mutation numérique.
Interrogé par Stéphane Distinguin, Président de Cap Digital, lors d’un débat de Futur en Seine organisé le 11 juin, Guillaume Pepy, Président du directoire de la SNCF, est revenu sur la feuille de route présentée à la presse en février.
« Nous avons pris l’engagement, qu’à cette date, tous nos TGV seront connectés, en associant la 3G/4G et le wifi via des répéteurs sur les rames. Des accords sont passés avec les opérateurs de téléphonie mobile afin qu’ils densifient leur réseau. »
L’autre enjeu porte sur les objets connectés auxquels Guillaume Pepy promet un bel avenir. « On peut mettre des capteurs partout. Par exemple, sur les 500 sièges d’un TGV. Si une tablette est cassée, on le saura à l’arrivée du train et non pas dans une semaine. »
En ce qui concerne l’open data, le président de l’entreprise publique aborde la question « en se gardant de tout angélisme ». « La valeur qui en est tirée doit rester dans notre pays. » Comme annoncé en février, le groupe ferroviaire va vendre ses données liées aux gares (localisation, horaires d’ouverture), aux correspondances ou aux horaires en mode freemium.
Le prix d’accès sera modulé en fonction de l’usage. Afin qu’elles ne viennent pas préempter ces données, les GAFA (Google-Amazon-Facebook-Apple) paieront davantage que les start-up.
La grille des tarifs sera publiée cet été.
SNCF : « Intégrateur de solutions de mobilité »
L’autre bataille, c’est celle du dernier kilomètre ou comment proposer aux voyageurs les différents moyens de transport qui lui permettent de faire un trajet de porte-à-porte.
La SNCF qui fait du car sharing, du covoiturage, du bus et « réfléchit à l’idée d’un VTC partagé » entend proposer d’ici 18 mois une application véritablement multimodale. Un chantier sur lequel travaille Keolis.
Pour Guillaume Pepy, la mission de la SNCF n’est plus la même. Il se définit comme un « intégrateur de solutions de mobilité ».
Est-ce que son Google est toujours son principal concurrent comme il l’avait dit il y a deux ans ? « Nos concurrent sont tous les intégrateurs de mobilité. Il y a un transfert de valeur vers l’usage. Les transporteurs ont des marges microscopiques, il ne s’agit pas de se faire désintermédier sur ce terrain de l’usage. »
Pour devenir un « digital railways », Guillaume Pepy entend insuffler un esprit innovation dans son groupe en s’appuyant notamment sur le succès de Voyages-SNCF.com, rebaptisé à ses débuts « Jemelapète.com » en interne.
« Les cheminots ont une culture d’ingénieurs. Ils ont envie de démonter une API pour voir comment ça marche ».
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