Hadopi.fr en ligne et presque accessible

Le site institutionnel de la Hadopi vient d’ouvrir ses portes en toute discrétion mais ses premiers pas sont hésitants.

La rédaction d’ITespresso.fr a pu y faire un tour pendant un quart d’heure avant que « le serveur à l’adresse www.hadopi.fr met trop de temps à répondre ».

Depuis, son accessibilité est instable mais cela semble s’améliorer.

Mais nul ne doute de son potentiel d’audience rien qu’en misant sur le buzz.

Hadopi.fr propose une navigation sous forme de cinq onglets  « Actualités », « La Haute Autorité », « Usages responsables », « Hadopi Pro » et « Labs Hadopi ».

Plutôt sobre comme le logo Hadopi, le site Internet de l’autorité administrative indépendante en charge de la lutte contre les téléchargements illégaux donne d’emblée une leçon à tous les sites publics en proposant une « Version Déficients Visuels ».

Pour l’ouverture, il ne sera pas vraiment interactif avec les visiteurs. Tout juste propose-t-il une page contact (champs à remplir en ligne) et un formulaire en PDF pour « faire valoir vos observations auprès de la Commission de protection des droits ». Néanmoins, cela devrait changer à terme.

« Pour des raisons de protection des données à caractère personnel, il n’a pas été possible de prévoir un formulaire en ligne dès l’ouverture du site. Un tel formulaire sera disponible dès que possible, en fonction des contraintes de délais nécessaires à l’encadrement du traitement automatisé de données à caractère personnel », peut-on lire.

Selon les premiers éléments recueillis, le site a été conçu et développé par Extalia.

Cette filiale du groupe La Poste prend également en charge l’hébergement (un traceroute mène vers la plate-forme de l’infogéreur parisien Agarik, filiale du groupe Bull).

Pour la gestion des contenus, la Hadopi a retenu l’outil open source Drupal (comme Elysee.fr ou France.fr).