Ca bouillonne dans le chaudron télécoms : Bouygues Telecom est convoité par le groupe Numericable-SFR contrôlé par Patrick Drahi via sa holding Altice.
Montant de l’offre révélée ce week-end : 10 milliards d’euros.
De son côté, Iliad-Free est entré sur scène ce matin avec « l’entrée en négociations exclusives avec Numericable-SFR pour l’achat d’un portefeuille d’actifs dans le cadre de l’offre remise par Altice en vue de l’acquisition de Bouygues Telecom par Numericable-SFR ».
Faut suivre mais grosso modo : Patrick Drahi et Xavier Niel pourraient discuter de modalités pour se partager les actifs de Bouygues Telecom.
Objectif : renforcer leur influence respective sur le marché et essayer de monter un plan de reprise « admissible » auprès de l’Autorité de la Concurrence.
Car la consolidation sur le marché des télécoms se ferait probablement sous conditions.
De son côté, le groupe Bouygues a diffusé un communiqué ce matin, confirmant « avoir reçu du groupe Altice une offre non sollicitée d’entrée en négociations pour la cession de Bouygues Telecom. Le conseil d’administration de Bouygues se réunira demain (mardi 23 juin) « pour examiner la lettre d’Altice ».
Le groupe de Martin Bouygues précise : « Aucune négociation n’est en cours ».
De son côté, le gouvernement reste perplexe sur les mouvements observés autour de Bouygues Telecom.
Ils sont considérés comme des « rapprochements opportunistes » par Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, qui voudrait donner la priorité à l’investissement dans le marché télécoms.
Mais, visiblement, son appel n’est pas vraiment écouté par SFR et Iliad-Free.
« Je dis et répète que la consolidation n’est pas aujourd’hui souhaitable pour le secteur (…) Le temps n’est pas à des rapprochements opportunistes auxquels plusieurs peuvent trouver un intérêt qui ne retrouve pas ici l’intérêt général », martèle Emmanuel Macron, cité par Les Echos.
Les associations de défense des consommateurs montent aussi au créneau. « Les Français ont tout à craindre de cette nouvelle concentration du secteur de la téléphonie mobile », estime la CLCV.
En cas de cession de Bouygues Telecom, le marché reviendrait à trois opérateurs : Orange, le bloc Numericable-SFR (avec les actifs de la filiale télécoms du groupe Bouygues dans le schéma avancé) et Iliad-Free.
« Le marché de la téléphonie mobile a longtemps été dominé par 3 grands opérateurs et, le moins qu’on puisse dire, c’est que la concurrence sur les offres et sur les prix manquait de dynamisme. »
Quant à UFC-Que Choisir qui avait dénoncé jadis le « cartel mobile » au temps du trio Orange-SFR-Bouygues Telecom avant l’arrivée de Free Mobile, elle considère que « le passage de quatre à trois opérateurs entraîne toujours une hausse des prix pour les consommateurs, on a pu l’observer partout en Europe, comme en Autriche dernièrement. »
(Crédit photo : Shutterstock.com – Droit d’auteur : MORIESARCH)
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