Haut débit : la fibre optique peine à progresser, l’ADSL se porte bien
Si les chiffres communiqués par l’ARCEP font état d’une progression continue du haut débit (ADSL et câble), le très haut débit via la fibre optique ne progresse que très peu.
Les déploiements de fibre optique par les opérateurs alternatifs dans les fourreaux de France Telecom représentent approximativement 700 kilomètres de câbles fibre optique à la fin septembre 2009, contre environ 300 kilomètres en décembre 2008. Pour rappel, l’ARCEP a lancé une consultation publique sur l’accès à ces fourreaux.
Les zones concernées par les déploiements en cours représentent une vingtaine de communes en région parisienne et dans les grandes agglomérations, soit plus de 500 000 foyers raccordables à terme. Sans oublier les réseaux mis en œuvre par les collectivités qui seront actifs dans les mois à venir et qui, pour quelques-uns, comportent un volet FTTH/FTTB.
A ce jour, le nombre total d’immeubles équipés en fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH) et raccordés au réseau d’au moins un opérateur s’élève à plus de 36 000, soit une progression de 9% par rapport au 30 juin 2009. Cela représenterait environ 740 000 foyers éligibles, soit une progression de 14% par rapport à juin dernier.
L’épineuse question de la mutualisation
Si le cadre a été fixé par l’ARCEP, la mutualisation se limite encore principalement aux immeubles fibrés situés dans les zones d’expérimentation.
Ainsi, au 30 septembre 2009, le nombre d’abonnements très haut débit, pour lesquels le fournisseur de services accède au réseau d’un opérateur tiers dans le cadre de la mutualisation, était de l’ordre de 250 pour environ 5 000 foyers éligibles. Ce qui correspond environ à une centaine d’immeubles équipés en fibre optique jusqu’à l’abonné (FTTH) et raccordés par au moins deux opérateurs.
Les opérateurs devront nécessairement arriver à s’entendre au risque de perturber le déploiement rapide de la fibre optique jusqu’à l’abonné…