Haut débit mobile : moins taxer pour mieux en profiter ?

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Un rapport de la GSM Association pointe du doigt les méthodes de taxation du secteur télécoms dans des pays émergents comme le Brésil, la Mexique ou l’Afrique du Sud.

Les taxes fiscales freineraient lourdement les initiatives des opérateurs en matière de déploiement de réseaux haut débit mobile.

C’est la principale conclusion d’un un rapport Telecom Advisory Services (TAS) commandé par la GSMA, une organisation mondiale regroupant 800 opérateurs et 200 fournisseurs de solutions mobiles.

Ainsi, le degré de taxation spécifique frappant le business de la mobilité influerait sur le développement et le déploiement du haut débit mobile.

Particulièrement dans les pays en voie de développement.

Dans la logique du GSMA, une réduction des taxes spéciales appliquées aux opérateurs mobiles au Brésil, au Mexique, au Bangladesh et en Afrique du Sud pourrait se traduire par une adoption plus élevée des technologies de haut débit mobile et par une contribution supplémentaire à la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB).

Concrètement, une diminution d’un dollar en taxe serait susceptible de générer une richesse supplémentaire dans les pays concernés (évaluée dans une  fourchette de 1,4 dollar – 12,6 dollars) en partant du principe d’une consommation accrue de services haut débit.

En l’état actuel, l’essor est freiné par des modèles de taxation qui « réduisent activement la pénétration du haut débit mobile » et qui font peser une lourde charge économique sur les achats de combinés et de services.

« Des divergences existent actuellement dans de nombreux pays en voie de développement entre les niveaux de taxation imposés à l’industrie mobile, la confiance envers le haut débit mobile et les objectifs de pénétration par pays de ces technologies » , précise le communiqué de la GSMA.

Au total, ce sont près de 27 pays qui imposeraient des taxes spécifiques sur les services de téléphonie mobile.

Et la France se distingue aussi sur ce point, au grand dam des opérateurs concernés.

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