En fin de semaine dernière, la branche britannique du groupe de communication Havas a annoncé son intention de suspendre toutes les campagnes de publicité de ses clients diffusées sur Google et YouTube.
L’étau se resserre sur Google accusé de ne pas être suffisamment vigilant en matière de diffusion de vidéos et de contenus indécents voire choquants. C’est exactement ce type de dérive que pointe du doigt la Commission européenne.
Les réseaux sociaux, comme Google/YouTube, Twitter ou Facebook, ne fournissent pas assez d’efforts pour filtrer les contenus indésirables et endiguer leur propagation virale. L’auto-régulation a-t-elle atteint ses limites ? Bruxelles envisage désormais des sanctions financières.
Pour le cas de Havas, il s’agit de protéger l’image de marque de ses clients annonceurs. « Même si ce gel est temporaire et ne concerne que le marché britannique, en attendant que Google mette en place un système plus rigoureux », précise Dominique Delport, en qualité de directeur général monde de Havas Media Group, cité dans Les Echos.
C’est une décision douloureuse à prendre pour Havas qui accompagne des clients comme O2 (télécoms), Royal Mail (courrier postal), BBC (médias), Domino’s (pizzas) et Hyundai Kia (automobile). Le groupe publicitaire investit plus de 200 millions d’euros dans la publicité digitale pour le compte de ses clients.
Mais cette décision de tout couper brutalement n’est pas du goût de Yannick Bolloré, P-DG du groupe Havas (et fils de Vincent Bolloré, propriétaire du groupe publicitaire à hauteur de presque 60%).
« Cette décision ne correspond pas du tout à la position du groupe ». « A titre personnel, je trouve ça très bien de proposer aux clients au cas par cas [de retirer des publicités] mais c’est un peu extrême de le faire à leur place. »
L’attitude ferme de Havas UK n’est pas un cas isolé. Le journal The Guardian, la BBC et le gouvernement britannique comptent également retirer leurs publicités de YouTube et Google. Des marques comme HSBC, Lloyds, L’Oreal et Audit ont adopté une position similaire de retrait.
De son côté, Google gère la diffusion des campagnes de publicité par un système automatisé basé sur des algorithmes. Mais, visiblement, il existe des failles dans le dispositif.
Lors de la conférence Advertising Week Europe qui se déroule aujourd’hui (20 mars) à Londres, Matt Brittin, Président Business & Operations de Google en charge Google’s President of EMEA Business & Operations, a présenté ses excuses, selon The Financial Times.
« Nous avons une révision en cours en vue d’une amélioration. Nous sommes en train d’accélérer le process. » Le top manager de Google assure qu’environ 98% des contenus vidéos sur YouTube font déjà l’objet d’un contrôle en 24 heures.
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