« On préfère simplement prendre un peu de temps, histoire de faire les choses bien. Ce serait bête de rouvrir la plateforme pour se refaire juger illégal 1 semaine après… »
Ce commentaire, Heetch l’a publié sur sa page Facebook en réponse aux utilisateurs qui regrettent la disparition de l’offre de transport entre particuliers.
L’application de mobilité nocturne a effectivement été relancée… avec uniquement des chauffeurs professionnels.
Les CGU passagers, dans leur nouvelle version entrée en vigueur le 15 mars, résument la situation : n’existe désormais plus, pour l’heure, que le service « Heetch Pro », qui consiste en la « mise en relation […] avec un exploitant de voitures de transport avec chauffeur ou une entreprise inscrite au registre départemental des transports ».
La FAQ a également été réactualisée. Dans la rubrique « Devenir driver » ne se trouve plus que l’option « Driver pro Heetch ». Y figure un lien vers un formulaire d’inscription qui permet, en fonction du statut, de joindre des documents tels que la carte professionnelle, le Kbis ou le Siren, le contrat de travail ou encore la licence de transport DRE.
La start-up, qui revendiquait 200 000 utilisateurs pour 40 000 trajets hebdomadaires au moment de sa lourde condamnation en justice début mars, reconnaît qu’une telle offre, positionnée sur le même créneau qu’uberX avec néanmoins des tarifs annoncés moins élevés, « ne pourra pas répondre pleinement aux besoins de la majorité de ses anciens utilisateurs », mais l’aidera à « survivre ».
Le service fonctionnera toujours entre 20 h et 6 h. Le véritable redémarrage sera pour ce week-end, avec une centaine de chauffeurs sur Paris, Lyon, Lille et Nice. Il sera possible, comme auparavant, de payer en liquide ou par CB, une commission de 12 % étant retenue.
On nous annonce une « ambiance Heetch » avec, entre autres, tutoiement et passager à l’avant. Mais il faudra attendre plusieurs semaines pour voir revenir l’offre de transport entre particuliers.
Pas d’échéance précise : sur Twitter, Heetch évoque une disponibilité « courant avril », tandis que dans sa communication aux médias est mentionné « avril/mai ».
Le service en question sera « conforme à la décision du tribunal », mais ne « pourra pas absorber les pics de demande du week-end et répondre pleinement aux attentes des 18-25 ans », qui représentent 80 % des utilisateurs.
La société n’a toujours pas confirmé si elle ferait appel de la décision de justice à son encontre. Nous sommes en attente d’un retour sur ce point, ainsi que sur cette tribune relayée par Les Échos et dans laquelle une entrepreneur explique qu’il « fallait condamner Heetch », ajoutant que « permettre à des particuliers d’exercer n’importe quelle activité économique sans le moindre cadre, ce n’est pas le marché ».
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