HiMedia devient AdUX : la pub digitale pense à l’expérience client
HiMedia, le groupe pionnier dans la publicité en ligne, change de nom pour souligner son changement de vision de marché.
HiMedia persiste dans son repositionnement de fournisseur de solutions tehcnologiques pour répondre aux nouveaux enjeux de la publicité en ligne.
Le groupe pionnier de l’Internet, présidé par Cyril Zimmermann, se rebaptise AdUX. Un clin d’œil à la recherche de « l’efficacité publicitaire » et le respect de l’expérience utilisateur (réduite à l’acronyme « UX » en anglais).
Ce nom a vocation à refléter les enjeux associés aux marchés des médias et du marketing digital. Notamment en intégrant la dimension adblocking (rejet de certaines formes de publicité jugées intrusives).
HiMedia se concentre sur l’exploitation et la commercialisation de trois plateformes. Quantum s’adresse aux éditeurs de site Internet et aux groupes publicitaires des solutions pour optimiser la visibilité de la publicité et le taux de clic pour les annonceurs.
Créée en joint-venture en 2014, Hi Media a renforcé sa participation dans cette start-up positionnée dans le native advertising et le programmatique dans le courant de l’été.
Admoove propose d’affiner la publicité par géo-ciblages et la qualification de l’audience. Tandis qu’AdPulse se concentre sur les volets brand content, opérations spéciales et emailing.
Présente dans six pays européens, aux Etats-Unis et en Amérique Latine, Hi Media a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2015. La société est cotée sur le compartiment C de Euronext Paris.
Sur le troisième trimestre de son exercice fiscale, le chiffre d’affaire consolidé se situe à 12,3 millions d’euros (-3% par rapport à la même période l’an précédent). Mais la direction du groupe se veut rassurant en évoquant un essor des activités censées servir de moteur de croissance (+61% à 6,8 millions d’euros, soit 56% du CA groupe).
Un retour à un EBITDA positif est prévu sur l’exercice 2016. En attendant, la société perd toujours de l’argent en termes de fonctionnement mais la situation s’améliore : – 700 000 euros sur le T3 2016 contre -1,6 million d’euros un an plus tôt.
La société assure qu’elle dispose de « moyens financiers nécessaires à son développement ». Elle est dotée d’une trésorerie brute de 4,1 millions d’euros et « une participation cessible dans HiPay valorisée 4 millions d’euros ».
Le cordon capitalistique avec le fournisseur de solutions de paiement électronique pour les e-marchands se délite progressivement sur fond de lutte d’influence ayant tourné au conflit d’actionnaires. Celui-ci avait éclaté dans le courant du premier semestre mais un consensus s’était dessiné en mai juste avant l’assemblée générale des actionnaires de HiMedia.