Changement d’échelle chez Hopwork ?
Au printemps 2015, à l’heure d’annoncer une levée de fonds de 1,5 million d’euros* emmenée par ISAI, la start-up parisienne avait exprimé une ambition : « internationaliser », au cours de l’année 2016, son modèle qui consiste à mettre en relation des entreprises et des professionnels freelances par l’intermédiaire d’une place de marché en ligne.
Le discours a évolué depuis lors ; tout du moins dans la forme. Il se concentre en l’occurrence sur l’Europe… avec le soutien renouvelé d’ISAI.
Le fonds d’entrepreneurs du Web monté à l’initiative de Pierre Kosciusko-Morizet, Geoffroy Roux de Bézieux, Stéphane Treppoz et Ouriel Ohayon remet au pot dans le cadre d’un tour de table de 5 millions d’euros emmené par Serena Capital.
Un matelas appréciable pour Hopwork, dont les comptes 2014 font, d’après les données de Société.com, état d’une perte de 209 300 euros sur un chiffre d’affaires de 110 000 euros.
Vouée à simplifier la prise de contact tout en sécurisant les aspects administratifs et le paiement, la plate-forme que la jeune pousse avait lancée à l’été 2013 fédère aujourd’hui 35 000 membres, pour 18 000 entreprises clientes, avec des références comme Allianz, Eurosport et Publicis Groupe.
Les métiers de l’IT représentent 40 % du vivier de freelances inscrits. Le reste est réparti de manière égale entre les professions de l’image et le secteur communication/marketing.
Fondé par Vincent Huguet (DG ; à l’origine d’Ooprint.com et de Dromadaire.com), Hugo Lassiège et Jean-Baptiste Lemée (ingénieurs développeurs), Hopwork n’est pas seul sur son marché.
En France, on soulignera la présence du poids lourd Freelancer.com, venu d’Australie, coté en Bourse et qui multiplie les opérations de croissance externe pour se développer dans le monde (vWorker aux États-Unis, Scriptlance au Canada, Zlecenia en Pologne, Nubelo en Espagne…). Son réseau a dépassé le 20 millions d’utilisateurs cet été.
* Un financement apporté par le véhicule ISAI Venture II, alors fraîchement constitué pour accompagner les start-up en post-amorçage. Une première impulsion avait été donnée en 2014 par Olivier Occelli et Antoine Freysz. Le créateur de la marketplace Naturabuy et le cofondateur d’Otium Capital – aujourd’hui associés chez Kerala Capital – avaient injecté 550 000 euros.
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