HP alourdit sa liste de suppressions de postes

Régulations

HP rehausse à 29 000 le nombre de postes supprimés dans le cadre de son plan de restructuration. Départs anticipés et licenciements débuteront à l’automne 2013. Ils affecteront essentiellement la division Business.

La restructuration de HP devrait être lourde que prévu.

La multinationale informatique projette désormais la suppression de 29 000 postes au cours de l’année fiscale 2014, soit à partir du 1er octobre 2013.

Des prévisions revues à la hausse, alors qu’il était ressorti des dernières annonces en ce sens (fin mai) une charrette de 27 000 postes, dont 8000 en Europe.

Ces réductions d’effectifs concernent dorénavant près de 9% de la masse salariale du groupe, qui sollicite plus de 300 000 collaborateurs à travers le monde.

Dans l’état, elles sont les plus importantes depuis l’acquisition, en 2008, de la société de services informatiques EDS, pour la somme de 13,9 milliards de dollars. Ce rachat avait induit une coupe sombre à hauteur de 25 000 emplois.

Le groupe high-tech de Palo Alto engagera 3,7 milliards de dollars dans cette restructuration d’envergure qui devrait lui permettre des générer, à compter de la fin 2014, des économies annualisées de 3,5 milliards de dollars.

Une réorganisation qui impliquera des départs anticipés, mais aussi des licenciements, tout particulièrement au sein de la division Business, selon Bloomberg.

Quelque 8000 emplois seraient en l’occurrence menacés dans cette branche chargée des services d’entreprise, notamment les data centers et l’expertise-conseil IT. La disparition de 7300 d’entre eux serait d’ores et déjà actée pour le 31 juillet 2013.

En France, ces manoeuvres devraient, conformément aux récentes annonces du P-DG Gérald Karsenti, concerner environ 520 salariés, sur la base du volontariat et d’un dispositif de pré-retraite.

Ces réductions d’effectifs concernent les deux principales filiales du groupe au niveau national : HPF (HP France) et HPCCF (HP Centre de Compétences France).

Les économies réalisées serviront à financer trois domaines stratégiques : l’informatique distribuée (cloud computing), les données massives (big data) et la sécurité.

A noter une réaction atone des marchés : en fermeture de séance ce lundi à New York, l’action HP (Nasdaq : HPQ) s’affichait en infime hausse de 0,06%, à 17,43 dollars, soit un déficit de plus de 50% en valeur sur un an.

Action HP Nasdaq 11 septembre 2012

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