HP songe à céder sa division WebOS, celle-là même qu’il a créée suite au rachat de Palm, en avril 2010.
RIM, Intel, Amazon et Oracle seraient sur le qui-vive, pour un rachat dont le constructeur américain devrait tirer quelques centaines de millions de dollars, soit moins que sa mise initiale.
De l’ambition à la déconfiture, l’aventure tourne court et le concept trépasse. Le sang du déchu WebOS n’a fait qu’un tour.
A l’origine, HP y avait consenti 1,2 milliard de dollars, investissement infructueux ponctué d’un échec estival retentissant avec la tablette TouchPad, retirée des rayons à peine un mois après sa sortie.
La plate-forme mobile WebOS devait pourtant trouver sa place dans un vaste écosystème de périphériques connectés, les imprimantes en tête, pour, à terme, investir les ordinateurs personnels, aux côtés de Windows 8.
Mais au grand dam de Jon Rubinstein, ancien P-DG de Palm, la chute de son ambassadeur a sonné le glas de l’ensemble des terminaux qui en étaient équipés.
Quand bien même Meg Whitman, qui a succédé à Leo Apotheker à la tête de HP, joue la carte de l’optimisme, promettant un avenir doré à un projet qui pourrait « renaître sous la forme d’une nouvelle tablette tactile« , les pendules convergent et indiquent l’heure de sauver les meubles.
Si WebOS survit encore, tant bien que mal, HP n’y est plus pour grand-chose. Obnubilé par le sort de sa division PC (affaire conclue par une poursuite d’activité), le constructeur américain a passé la main à une communauté d’irréductibles développeurs.
Mais ces derniers, au même titre que les utilisateurs, ne suivent plus guère une timide marche en avant imposée à coup de mises à jour mineures.
HP semble donc prêt à dire stop, sans pour autant sacrifier WebOS. Pour Meg Whitman, il s’agirait plutôt de le mettre entre de meilleures mains.
« L’idée n’est pas de tuer WebOS, mais d’en faire un système plus fort« , déclare ainsi la nouvelle P-DG.
Une éventuelle poursuite cette tumultueuse existence impliquerait alors une refonte logicielle sous l’oeil attentionné de HP. La tâche serait néanmoins confiée à l’heureux élu de l’appel d’offres.
Selon Reuters, RIM est en bonne position, à l’instar d’Amazon, d’IBM, d’Oracle ou encore d’Intel.
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