HP France a montré un visage confiant en présentant ses vœux pour 2013.
Même si la situation du groupe IT demeure préoccupante : résultats financiers balbutiants (chiffre d’affaires de 120,4 milliards de dollars, en baisse de 5% sur 2012, perte de 12,7 milliards de dollars), restructuration globale avec réduction d’effectifs à la clé (vaste programme de suppression de 27 000 emplois le monde annoncé en juin 2012), manque d’un véritable cap stratégique sous l’impulsion de Meg Whitman et le boulet Autonomy qui continue de peser sur le bilan (provision de 9 milliards de dollars à cause de la surévaluation du prix de l’éditeur software d’origine britannique acquis en 2011 pour un montant de 10,24 milliards de dollars).
Néanmoins, HP n’évoque pas une cession de cet actif qui consolide malgré tout son offre de services IP pro. Les Echos évoquent aussi un certain intérêt de la part d’investisseurs pour reprendre la branche de services informatiques issue du rachat d’EDS en 2008.
Face aux rumeurs incessantes de démantèlement ou de ventes par appartements, Gérald Karsenti, P-DG de HP France, considère que les piliers du groupe (impression, serveurs, solutions d’infrastructures) sont solides.
« Aujourd’hui, le bilan est assaini. HP dispose d’un ‘cash flow’ [capacité d’autofinancement] de 10,6 milliards de dollars, soit plus que Coca-Cola ou Fedex, ceci après un remboursement de sa dette à hauteur de 6 milliards. »
Avantage pour les uns, inconvénients pour les autres : HP dispose d’une chaîne technologique de bout en bout entre les entreprises et le grand public.
Une polyvalence qui expliquerait sa première position en France dans l’IT « loin, de plusieurs milliards, devant IBM. »
Devant ce tableau finalement contrasté, les répercussions sociales en France au regard de la restructuration globale seraient moindres, selon Silicon.fr qui a suivi les vœux de HP organisés mardi matin.
« En France, j’ai pris la décision, qui a été acceptée, de privilégier un plan de retraite étalé jusqu’à 2014, avec des départs volontaires », a déclaré Gérald Karsenti.
« Au vu des premières perspectives, ceci nous conduit à réduire le nombre des départs à 300, alors que 520 étaient prévus, et à envisager l’embauche de jeunes. »
Sachant que les discussions avec les représentants des personnels se poursuivent pour affiner la gestion des ressources humaines.
Sur le front du business, la priorité sera donnée à la cible des PME et au réseau de partenaires. Car « 80 à 90% de notre chiffre d’affaires passe par eux. »
Pour le hardware, HP cherche ses repères sur le segment des tablettes. Les « convertibles » (mi-portables, mi-tablettes) sont les vedettes de ce début d’année, comme le démontre la campagne de publicité pour le modèle HP Envy x2 sous Windows 8 destiné au grand public.
Même si les ventes de tablettes professionnelles vont croître trois fois plus vite que celles du grand public, HP tient à conserver un mixte dans son catalogue : stations de travail, « PC tout-en-un »…
Côté imprimantes, HP met en avant les nouveaux modèles jet d’entre à cartouches fixes comme l’OfficeJetPro serie X (70 p/min en couleur et 220 p/min en N&B).
Difficile de boucler le tour d’horizon en zappant le cloud.
« Avec nos partenaires, intégrateurs, nous avons la capacité de livrer tous types de services dans le cloud, en nous appuyant sur des standards comme Openstack », souligne Bruno Buffenoir, directeur commercial de HP France. « Nous avons également la capacité à administrer ces services et à utiliser différentes infrastructures cloud pour déployer ces applications de façon automatique. »
Selon Silicon.fr, HP France revendique 49 références de déploiements en cloud « qui opèrent via [nos] services ».
Des solutions pré-packagées pour démarrer plus vite dans le cloud sont commercialisées sous forme d’appliances adaptées au secteur industriel.
Pour avancer sur le front du stockage dans le cloud, HP vient aussi de mettre sur place une division dédiée (Converged Cloud).
Parmi ses références, HP France cite l’opérateur télécoms SFR qui a étendu ses capacités cloud avec des logiciels HP.
Les clients de sa division BtoB (SFR Business Team) disposeront de nouveaux outils pour « mieux aligner leurs dépenses IT sur leurs besoins métiers, améliorer leurs délais de mise à disposition de nouveaux services, et limiter les risques technologiques ».
(Crédit éditorial: pcruciatti / Shutterstock.com)
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