HP n’a pas fini avec la spirale des licenciements de masse
Avec la publication des résultats T2 guère convaincants, HP veut procéder à une nouvelle coupe drastique dans les RH. Jusqu’à 16 000 postes supprimées.
HP poursuit sa restructuration permanente. En fin de semaine dernière, la firme IT a annoncé qu’elle comptait procéder à un nouveau plan de restructuration dans le monde, aboutissant à une fourchette de 11 000 à 16 000 suppressions de postes.
Trois ans après son arrivée à la direction de HP, Meg Whitman a déjà enclenché deux programmes similaires avec 34 000 emplois évanouis. A fin octobre 2013, l’effectif global de HP se situait à 317 500 employés.
C’est donc une nouvelle coupe massive dans la masse salariale qui est attendue alors que les résultats financiers manquent d’assurance. Toutes les zones géographiques et toutes les business units sont concernés. Ce nouveau plan devrait permettre de générer des économies d’un milliard de dollars par an.
« Aucune compagnie n’aime procéder à des licenciements mais nous sommes conscients que c’est difficile pour les salariés », a commenté Meg Whitman lors d’un entretien téléphonique avec les analystes pour commenter les résultats du deuxième trimestre de l’exercive fiscal 2013-2014. « Je pense que tout le monde comprend comprend le redressement que nous sommes en train de mener. »
Car le business n’est pas solide. En T2, HP a réalisé un chiffre d’affaires en baisse de 1% à 27,3 milliards de dollars. Notez que la plupart des branches de la société sont en baisse : impression, -4 %, entreprises, -2 %, logiciels, stable. Seule l’activité PC grimpe, avec une hausse de 7 % (+12 % pour les professionnels, -2 % pour les particuliers), note Silicon.fr.
Néanmoins, le bénéfice net progresse de 18 %, à 1,3 milliard de dollars. Ajoutez à ceci 1,1 milliard de dollars retournés aux actionnaires (sous la forme de dividendes ou de rachats d’actions) et un cash flow qui a progressé d’1 milliard de dollars sur le trimestre.
Jusqu’ici, HP France était plutôt épargné dans les plans de restructuration les plus récents. Pourra-t-elle échapper à la nouvelle vague ?