HP donne suite à ses acquisitions consécutives de Fortify, ArcSight et TrippingPoint en établissant dans son fief de Palo Alto une unité dédiée au management de la sécurité en entreprise.
Il en résultera une plate-forme centralisée de surveillance réseau, en local comme face aux menaces externes.
Depuis l’abandon, au moins temporaire, de WebOS, tout ou partie de la stratégie de la maison HP repose sur le logiciel.
La société, présidée par Leo Apotheker, annonce en ce sens la création d’une entité dont les effectifs avoisineront les 1000 personnes.
Malgré le bon vouloir d’un Hewlett Packard qui clame son désintérêt de la concurrence, cette division autonome se place sur un segment déjà occupé par de gros porteurs du domaine, tels que McAfee, Symantec et Cisco.
ESP (Enterprise Security Products) débutera officiellement ses activités ce 1er novembre, avec en qualité de Directeur général Tom Reilly, ex-CEO chez ArcSight.
Ce dernier bénéficiera du concours de John M.Jack, ancien CEO de Fortify et désormais directeur commercial d’ESP.
Le duo aura à charge de promouvoir, via une plate-forme de contrôle centralisé, une offre de solutions de sécurité à destination des infrastructures IT sur lesquelles se basent les petites et moyennes entreprises.
« On constate un peu partout que la sécurité est considérée comme un ensemble de silos« , déclare Jean-Charles Barbou, responsable ESP pour l’Europe du Sud (ex-PGP passé sous la bannière Symantec).
Selon HP, la clé résiderait en l’intégration de ces électrons libres dans un écosystème chapeauté par un acteur unique, sous l’égide d’un « framework » incluant des outils de management et des ateliers de sécurité.
ArcSight oeuvre essentiellement dans la gestion des événements et des informations de sécurité.
Son programme Express 3.0 procurera aux RSI (Responsables sécurité) des tableaux de bord destinés au monitoring des connexions, des adresses IP et des noms de domaine.
La spécialisation de TrippingPoint dans la prévention des intrusions accouche d’un module de test « in-app », soit une analyse approfondie des composants logiciels, à la recherche de menaces internes.
HP évoque en complément le dénommé TippingPoint Web Application Digital Vaccine qui, dans sa version 2.0, examine les applications directement en ligne, comme l’explique Silicon.
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